Aller au contenu principal

Archives de

Épisode 122 – Cordillera Blanca; Santa Cruz & Cie.

Plus de 31h dans un bus, répartis sur 2 nuits consécutives, et nous avions quitté Cusco et l’Empire Inca, pour nous retrouver à la base de la Cordillera Blanca, un endroit surnommé « la Suisse du Sud » (pas pour sa richesse), la capitale du plein air au Pérou…

Bienvenue à Huaraz!



LA CORDILLERA BLANCA POUR LES NULS
La Cordillère Blanche est un endroit difficile à manquer pour tout amateur de plein air voyageant en Amérique du Sud. 
L’endroit est littéralement la plus grande concentration de hauts sommets de l’Hémisphère Ouest; 33 sommets de plus de 5500m, dont 16 dépassant les 6000m, dont Huascaran, la plus haute montagne du Pérou & 4ème plus haute montagne d’Amérique du Sud, et de toutes les Amériques, du haut de ses 6768m. La montagne a d’ailleurs donnée son nom au Parque Nacional Huascaran, parc qui englobe l’ensemble de la Cordillera Blanca et qui est inscrit au Patrimoine de l’UNESCO. 
Comme vous le devinez, cette contrée blanche, au multiples sommets coiffés de glaciers, est un paradis de la randonnée et de l’escalade. 
Difficile de choisir parmi la tonne de randonnées et d’ascensions possibles (pour tous les niveaux d’expérience). 

LAGUNA CHURUP
Besoin d’une randonnée d’un jour pas trop difficile, mais assez haute en altitude, pour faire une répétition générale avant d’entreprendre une randonnée de plusieurs jours? Ajoutez en prime de splendides panoramas? 
La randonnée jusqu’au Laguna Churup est toute désignée (comme si nous avions besoin d’une randonnée de pratique).
Situé à 4450m, au pied du Nevado Churup (5495m), il faut tout d’abord prendre un bus depuis Huaraz, se faire brasser sur une route durant 18km jusqu’au village de Pisac, et faire une courte (mais intense) ascension (3km +650m allé). 
Le sentier est bien balisé mais abrupte, avec quelques sections semi-techniques (escalade avec corde). 



REFUGIO PERU
Départ Cobollapampa (@3910m)

Arrivé Refugio Peru (@4675m)

Distance 15km

Dénivelé Positif +850m

Dénivelé Négatif 0
Aujourd’hui, les choses devenaient un peu plus sérieuses.
Un minibus de Huaraz à Yungay, via une route suivant le fond de la vallée, et nous sautions dans un autre bus. Celui-ci quittait le fond de la vallée en zigzaguant sur une route sinueuse et mal entretenu. En d’autres mots; ça brassait. 
Nous avions alors une vue imprenable sur le double sommet de Nevado Huascaran (plus haute montagne du Pérou), 2 monstrueuses boules de crème glacée surplombant la vallée. 
Environ à mi-chemin, la route quittait la vallée pour entrer dans un canyon profond et étroit. Les lacets de la route devenaient de plus en plus serrés, nouant de plus en plus nos estomacs. Ça brassait maintenant en tab…
Terminus Cebollapampa, point de départ de la randonnée permettant de rejoindre le lac le plus connu de la Cordillera Blanca; le Laguna 69. 
Contrairement à 99% des touristes qui visitaient le Laguna 69 (en 1 journée allé-retour), nous allions faire la boucle qui passe par le Refugio Peru, y passer la nuit, et rejoindre Laguna 69 en matinée le lendemain. 
Encore un peu étourdi de la run de bus et sous un ciel chargé (qui n’allait pas tarder à nous tomber dessus), nous commencions l’ascension de +850m pour rejoindre les hauteurs de la Cordillera Blanca.


Après avoir joué au chat et à la souris avec le brouillard et la pluie tout au long de l’ascension, nous arrivions sur un plateau complètement dégagé. Devant nos yeux se trouvait un champ de roche (avant plan) et 2 hauts sommets et leur glacier respectif (Nevado Huandoy @6000m & Nevado Pisco @5752m).
Le Refugio Peru se trouvait à la limite entre les glaciers et la moraine (les roches). 
W O W



Un refuge digne des Alpes francaises. Pas simplement pour l’emplacement, mais aussi pour la qualité du bâtiment lui-même. Il y a quelques années, le Parque Huascaran avait lancé un programme de parrainage avec certains pays européens. 
Les villages de la Cordillera Blanca étant très pauvres et reculés, des refuges de montagne ont été construits un peu partout dans la Cordillera. Financés par les européens, ces refuges sont gérés par les communautés, et tous les profits vont à la construction d’infrastructures dans les villages.


Tout cela pour dire que le refuge était digne d’un refuge alpin, plus beau que probablement 99% des bâtiments au Pérou… et 100 fois mieux que n’importe quel refuge sur le GR20 en Corse.

LE TOIT DU MONDE
Départ Refugio Peru (@4675m)

Arrivé Cebollapampa (@3910m)

Distance 12km

Dénivelé Positif +400m

Dénivelé Négatif -1150m
Le réveil se faisait dans une mer de brouillard. Mis à part le Refugio, nous ne pouvions rien voir à plus de 10m à la ronde. 
Direction Laguna69!
Pour ce faire, il fallait traverser un champ d’éboulement en marchant sur de grosses roches instables. Un faux pas et c’était la fracture. 
Toutes ces roches n’étaient pas arrivées la par magie; nous étions dans la zone d’avalanche des Nevados nous surplombant. 
Quoique technique, le sentier était facile à suivre en raison des multiples hauts (et beaux) totems.


Les Nevados sortaient du brouillard les uns après les autres, jusqu’au point ou il ne restait plus un seul nuage à l’horizon. 
Nous avions l’impression d’être sur le toit du monde tellement la vue était spectaculaire; 8 des plus hauts sommets du Pérou… donc 8 des plus hauts sommets des Amériques… donc 8 des plus hauts sommets sur Terre… se trouvaient autour de nous.
Le Laguna 69 dans tout cela? Wow!!! 


D’un bleu comme seulement j’en avais vu dans les Rocheuses Canadiennes (Lacs Peyto & Moraines) et avec un immense glacier accroché juste au-dessus, il mérite sa réputation de plus beau lac de la Cordillera. 


De retour sur la grand route, il nous fallait maintenant gagner Vaqueria, le départ de la randonnée Santa Cruz. 
Situé seulement 30km plus loin, il était impensable de penser marcher jusque là en raison du mur (montagne) qui se dressait sur le chemin… la route montait de plus de +1500m avant de redescendre de l’autre coté. 
Bref, nous allions lever nos pouces en l’air et espérer pour le mieux. 
Moins de 5 minutes plus tard, un 4×4 conduit par des locaux se pointait… et avait 2 places de dispo.
Sur une route déserte comme celle là, route où il ne doit pas passer plus d’une voiture par heure, nous étions béni des Dieux. 

SANTA CRUZ TREK
Santa Cruz est la randonnée vedette de la Cordillera Blanca. 
Santa Cruz est aussi la 3ème randonnée la plus touristique en Amérique du Sud, après Torres del Paine (Chili) et la Inca Trail menant à Machu Picchu (Pérou). 
En d’autres mots, nous pouvions espérer croiser beaucoup de wanabe randonneurs. 
En théorie, guide & porteurs sont obligatoires. En pratique, personne ne porte attention et le sentier est hyper facile à suivre. 
Mis à part si vous ne voulez pas cuisiner et porter/monter votre tente (quel genre de randonneur êtes vous), un guide est inutile. 


Jour 1 – DE ROCHES ET DE BOUE
Départ Vaqueria (@3950m)

Arrivé Taullipampa (@4150m)

Distance 23km

Dénivelé Positif +1450m

Dénivelé Négatif -850m

Sans aucune journée de repos, nous étions de retour dans nos bottes à la première heure le lendemain. 
Direction Punta Union, la seule passe et point le plus haut de la randonnée 18km et +1400m plus loin. 
C’était la matinée « Hola Buenos Dias » à croiser une multitude d’enfants en route pour l’école. 
Après avoir passé quelques villages, nous étions véritablement dans la nature.


Avec des vues assez (pas mal) ordinaires (vallée entourée de montagnes toutes vertes), nous tachions d’engranger le plus de km avant que les rayons du soleil nous frappent. 


Après avoir passé le campement Paria, les choses devenaient sérieuses; le sentier montait sans relâche vers Punta Union (8km +1000m). 


Après une dernière portion d’ascension pas piqué des vers (presque en ligne droite, avec une forte inclinaison, sur de la roche exposée) et avec le RPM dans le tapis depuis une bonne heure, nous avions vaincu Paso Punta Union. En guise de récompense, Pachamama jugeait bon de nous lancer une forte averse de grêle sur le dos. 


Peu importe, la totalité de la randonnée Santa Cruz restante était désormais en descente… -1700m de dénivelé négatif. 
Alors que le versant précédant était une très grande vallée en forme de serpent, la vallée dans laquelle nous basculions était étroite et linéaire. Un immense glacier se trouvait juste à coté de nous sur la droite. 


Après avoir marché 2 jours en 1, nous arrivions au campement Taullipampa complètement exténué. 
L’endroit avait une vue imprenable sur le Nevado Taulliraju. Tout au fond de la vallée, la montagne agissait telle la sentinelle de Santa Cruz, voyant et entendant tout. 

Jour 2 – I N T E R M I N A B L E
Départ Taullipampa (@4150m)

Arrivé Cashapampa (@3600m)

Distance 24km

Dénivelé Positif +50m

Dénivelé Négatif -600m
Le réveil se faisait dans une vallée glacée où les rayons du soleil ne réchaufferaient pas la terre avant encore plusieurs heures. La tente était complètement givrée. 
Les mains bien glacées après avoir procédé à un dégivrage manuel que nous commencions la journée. 
Direction Cashapampa, la fin du sentier, tout en bas au fond de la vallée 24km plus loin. 
Nous disions Adieu à la Sentinelle… pour dire Bonjour au Nevado Alpamayo. Pointant à plus de 5900m, Alpamayo avait été nommée la plus belle montagne au monde (escalade parlant) par le magazine allemand Alpinismus. Nous étions malheureusement hors de la saison d’escalade (possible seulement en aout/septembre) sinon j’aurais tenté ma chance. 
Tout de suite après avoir croisé Alpamayo, le sentier descendait dans le fond de la vallée. Nous en étions quitte pour marcher dans l’immense lit d’une rivière asséché. 


Le lit de rivière se transformait en un canyon qui semblait ne pas avoir de fond. Le soleil nous avait depuis rattrapé, rendant la descente interminable… 


J’adore la randonnée, mais il n’y a rien de mieux que d’arriver à la fin du parcours et de savoir qu’un lit, une douche chaude et une (des) bière(s) vous attendent. 

Santa Cruz est une belle randonnée, mais jamais dans les plus belles d’Amérique du Sud. 
Un peu comme les randonnées pour se rendre à Machu Picchu, Santa Cruz se veut une parfaite introduction à la haute montagne pour quelqu’un sans expérience. 
Il faut par contre faire tout en son possible pour dormir au Refugio Peru et se rendre au Laguna 69.

Épisode 121 – Au Coeur de l’Empire Inca; Qosqo & Machu Picchu

8 Mai 2017 

15.00 – Depuis maintenant une dizaine de minutes, nous marchions sur des rails en jetant des regards inquiets derrière nous… afin de s’assurer qu’il n’y avait aucun train. 
Aussi bizarre que cela puisse paraître, nous étions en direction du site touristique le plus célèbre d’Amérique du Sud…


Au bout de 2 heures de marche, le chemin de fer nous avait guidé jusqu’à « Aguas Calientes », un ramassis d’hôtels et de restaurants se donnant des airs (ratés) de village suisse… 


Depuis quelques années, Aguas Calientes avait été rebaptisé « Machu Picchu Pueblo »…



QOSQO… CUSCO… PAREIL PAS PAREIL
L’aventure avait commencée à Qosqo, ancienne capitale de l’Empire Inca, rebaptisée Cusco (Cuzco) lors de sa capture par les conquistadors en 1536. 
On raconte que les conquistadors, mené par l’infâme Francisco Pizarro, furent émerveillés par la beauté de Qosqo à leur arrivé… ce qui ne les empêcha pas de tout détruire. 
Les bâtiments espagnoles ont été construits sur les ruines Incas. Par exemple, Santo Domingo, plus importante église de Cusco, fut construite directement sur les ruines de Qoricancha, le plus important temple Inca. 
C’est assez flagrant lorsqu’on regarde le mur sud de l’église; la parti inférieure est faite de gigantesques pierres taillées, toutes de la même dimension et déposées les unes sur les autres sans l’aide de mortier (tous les bâtiments Incas étaient construits de cette manière), alors que la parti supérieure est un ramassis de pierres de toutes tailles, disposés n’importe comment et soudées à l’aide de mortier. 
Lors du dernier grand tremblement de terre qui frappa Cusco dans les années 80, plusieurs constructions espagnoles, n’ont pas tenus le coup, alors que les murs datant de l’époque Inca ne bronchèrent pas d’un poil. 
Cusco version 21ème siècle est un endroit à l’histoire riche et complexe. Ville inscrite au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO en raison de son architecture coloniale espagnole et ses nombreuses églises (16) plus belles les unes que les autres, la culture Quechua (descendants des Incas) est plus vivante que jamais; les locaux parlent le quechua (langue des Incas) et vénèrent Pachamama (Dame Nature) et sa Trilogie des Andes; le Puma représente la Terre (Monde Physique), le Condor représente le Ciel (Monde Spirituel) et le Serpent représente la Mort (Monde des Ténèbres).  


Fait amusant, le drapeau de Cusco (l’ancien drapeau de l’Empire Inca), est un arc-en-ciel ressemblant à s’y méprendre au drapeau de la Fierté Gay. Seule difference (impossible à remarquer pour quelqu’un qui ne le sait pas), le drapeau de la Fierté Gay compte 6 couleurs, alors que celui de Cusco en compte 7. Les Incas croyaient que les arc-en-ciels reliaient les 3 Mondes (Physique, Spirituel et Ténèbres). 

DESTINATION MACHU PICCHU
Il y a plusieurs moyens d’atteindre Machu Picchu; en train, en bus/voiture, ou en marchant. 
Train

Un train luxueux ($$$) relis Cusco à Machu Picchu Pueblo 1 ou 2 fois par jours. 
Collectivo (taxi collectif)

– 1er Collectivo de Cusco jusqu’à Santa Maria (5-6heures)

– 2ème Collectivo de Santa Maria jusqu’à Hydroelectrica (1-2heures)

– Marche sur les rails de Hydroelectrica à Machu Picchu Pueblo (2heures)
Randonnées

– Inca Trail – l’une des randonnées les plus célèbres du continent sud américain. Prend de 3 à 5 jours, hyper touristique, guide obligatoire ($$$) et besoin de réserver quelques mois à l’avance,

– Salkantay Trail – alternative la plus populaire pour ceux qui veulent marcher jusqu’à Machu Picchu, cette randonnée de 3 à 5 jours peu se faire avec ou sans guide… pas besoin de réserver à l’avance. 
Dans cet épisode, il n’y aura pas de description de la randonnée Saltankay ou Inca Trail pour une raison bien simple; nous avons choisi d’aller à Machu Picchu en collectivo. 
Quoi? Des adeptes de plein air, ayant marché la quasi totalité des randonnées que le continent sud américain a à offrir, ont décidé de lever le nez sur l’une des randonnées les plus réputées sur Terre? 
La réponse est oui!
Je ne veux pas paraitre hautain, mais les randonnées Inca & Salkantay nous ont semblées très surévaluées;

– Les paysages autour de Machu Picchu sont intéressant, mais ils n’ont rien à voir avec les paysages de Patagonie, de la Cordillera Real (Circuit Illampu – Bolivie), la Cordillera Vilcanota (Circuit Ausangate – Pérou), la Cordillera Blanca (Santa Cruz Trek – Pérou) ou encore la Cordillera Huayhuash (Circuit Huayhuash – Pérou),

– Salkantay et Inca Trails sont saturées de randonneurs, 

– Nous venions d’enchainer le Circuit Illampu (Épisode 119) et le Circuit Ausangate (Épisode 120), et nous étions sur le point de marcher coup sur coup la randonnée Santa Cruz (Épisode 122) et le Circuit Huayhuash (Épisode 123),
Bref, nous ne voulions pas gaspiller nos énergies sur une randonnée faite sur mesure pour les randonneurs du dimanche, mais décevante pour les randonneurs expérimentés comme nous…

MACHU PICCHU PUEBLO
2 Collectivos et une marche de 12km sur des rails plus tard que nous entrions dans Machu Picchu Pueblo, blottis dans le fond d’une vallée. De là, Machu Picchu se trouve à 3km et +450m. 
2 options s’offraient à nous;

– prendre un bus ($$$ avec une file interminable à partir de 04.30am… même si les bus commencent seulement à 06.00am),

– Marcher (environ 1-1.5h)

MACHU PICCHU
07.00 – Peu après le lever du soleil, nous atteignions l’entrée du site alors que les nuages se dissipaient tranquillement dans la vallée. 


Situé à moins de 80km de Qosqo (Cusco), Machu Picchu doit sa remarquable préservation (probablement la ville Inca la mieux préservée) à son emplacement; perchée sur un plateau situé au sommet d’une montagne… cette même montagne étant perdue au milieu de nul part à la jonction de plusieurs vallées. 


Fait intéressant, Cusco se situe +1000m plus haut en altitude que Machu Picchu. Machu donne l’impression d’être plus haut puisque Cusco se trouve au fond d’une vallée. 
Bref, tout cela pour dire que les conquistadors n’ont jamais découvert l’endroit… sinon ils auraient tout détruit… comme ils ont fait partout ailleurs.
Encore aujourd’hui, les historiens & archéologues en savent bien peu sur Machu Picchu. 
– Construite dans les alentour de 1430…

– Abandonnée vers 1570 alors que les Incas étaient en pleine déconfiture face aux conquistador…

– Redécouverte par pur hasard en 1911 par un archéologue amateur… 
Pouvant héberger tout au plus 750 personnes, les historiens pensent que l’endroit était un lieu de villégiature pour les gens de la haute société Inca. 
À son apogée, l’Empire Inca, assurément la société pré-colombienne la plus célèbre d’Amérique du Sud, s’étendait du sud de la Colombie (nord), au nord du Chili (sud), jusqu’à l’Amazone (est). 
Machu Picchu se trouvait dans la « Vallée Sacrée », une vallée comprenant les terres les plus fertiles du royaume, une vallée ne faisait pas parti de l’Empire Inca, mais étant la propriété privée de l’Inca (nom de l’Empereur Inca). 
Pour ceux désirant avoir une vue à vol d’oiseau de Machu Picchu, il existe 2 options;

Huayna (Wayna) Picchu

Petite colline dominant le site. L’accès au sommet est limité à 400 personnes par jour ($$ – Billet à acheter quelques mois à l’avance). 

Cerro Machu Picchu 

Située à 3000m d’altitude, soit +600m au-dessus de Machu Picchu, le sommet domine non seulement Machu Picchu, mais tous les environs. Le sentier pour s’y rendre est une succession d’escaliers faites pour des géants, et s’apparente à un mur par moment. 



De nos jours, Machu Picchu est une grosse business; un maximum de 2000 touristes peuvent visiter le site à chaque jour. 
Pour se faire, il faut se procurer un billet ($$) à Machu Picchu Pueblo, la veille ou le matin même (en basse saison), ou quelques jours/semaines à l’avance (en haute saison). 
Ceci étant dit, un voyage en Amérique du Sud est incomplet sans une visite des ruines les plus connus dans le monde… l’une des 7 nouvelles Merveilles du Monde; Machu Picchu, « La Cité Perdue des Incas ».