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Épisode 157 – Moscou; La Naissance d’une Nation

***PHOTOS À VENIR***

Bienvenue à Moscou, Moscow, Москва (se prononçant Moskva en russe)!

Moscou a un CV bien garni;

⁃ Ville fondée il y a presque 900ans,

⁃ Ancienne Capitale de l’Empire Moscovite-Rus,

⁃ Ancienne Capitale de l’Union Soviétique (URSS),

⁃ Actuelle Capitale de la Fédération de Russie,

⁃ Mégapole de 13 millions d’habitants,

⁃ Siège de l’église orthodoxe.

Malgré tout (soyons honnête), mes attentes envers Moscou étaient quasi nulle. Je m’attendais à trouver une ville terne et « tapissée » de béton à la grandeur. Je n’aurais pas pu me mettre le doigt plus profond dans l’oeil!

Oui, Moscou est marquée au fer rouge par l’architecture monumentale typique à l’ancienne Union Soviétique, mais sous son apparence froide et intimidant, Moscou est avant tout une ville tout en contraste; à la fois sombre et lumineuse, raffiné et sans saveur.

LA NAISSANCE DE LA NATION RUSSE (ET DE MOSCOU) POUR LES NULS

L’Histoire de la Russie est l’histoire d’un obscur avant-poste devenu l’une des plus puissante nation sur Terre.

Empire Kiev-Rus

Les environs de la rivière Москва (Moscou ) sont visités par des tribus finnoises, bulgares, germains et slaves depuis plus de 2000ans.

Vers l’An 1100, un poste de commerce permanent y est établi. Moscou est alors un petit village anonyme dans le royaume de Vladimir & Suzdal, 2 villes à environ 200km au nord-est.

Le petit royaume agit comme un avant-poste à la frontière Est du puissant Empire Kiev-Rus (basé à Kiev, aujourd’hui la capitale d’Ukraine).

Invasion Mongol et Occupation Tatar

En 1237, Moscou est mis à feu et à sang par la Horde Dorée mongol. Dès lors, tout le royaume de Vladimir-Suzdal passe entre les mains des mongols, devenant un espèce de vassal devant payer des tribus à l’Empire Tatar-Mongol.

Vers 1260, Alexander Nevski, le seigneur du royaume Suzdal-Vladimir donnait la (toujours minuscule) ville de Moscou, jugée comme la moins importante de ses possessions, à son plus jeune fils Daniel. Sous le règne de Daniel, Moscou gagnait en importance, au point d’éclipser les villes de Vladimir et Suzdal et devenir la plus importante ville du royaume avant 1320.

***Consulter mon Épisode sur Kazan pour plus de détails***

Empire Moscovite-Rus

Avec la montée en puissance de l’Empire Polonais-Lithuanien à l’Ouest, l’Empire Tatar-Mongol permettait à Moscou de se renforcir afin de résister à une éventuelle invasion.

La stratégie s’avérait être un couteau à double tranchant. Dans un premier temps, Moscou repoussait tel que prévu les Polonais-Lithuaniens loin à l’Ouest, en prenant notamment l’importante ville de Novgorod, mais la puissance de Moscou devenait rapidement hors de tout contrôle pour les tatars.

Devenu Grand Prince de Moscou en 1462, Ivan III, dit Ivan le Grand, émancipait son royaume de l’emprise des Tatar-Mongol en 1480, en les chassant du territoire et en prenant le contrôle de Kazan, quelques 700km à l’Est, alors la capitale du royaume Tatar.

Libre de tout contrôle extérieur, l’Empire Moscovite-Rus était née et Moscou devenait de facto la capitale du royaume.

De l’An 1500 à 1700, l’Empire Moscovite-Rus prospéraient, mais Moscou était souvent frappée par des catastrophes (invasions & désastres naturels); plusieurs grands incendies ravageaient la ville, la famine et la plague emportaient tour à tour plus de 100000 personnes, une invasion tatar tuait plus de 170000 des 200000 habitants, et j’en passe.

De 1610 à 1612, l’Empire Polonais réussissait à mettre le grappin sur Moscou. Libéré par une armée de volontaires, Mikhail Romanov était ensuite élu par ses pairs en tant que nouveau tsar de l’Empire Russe. C’était le début de la Dynastie Romanov, qui allait durer plus de 300 ans.

En 1712, la capitale de l’Empire était déplacée à Saint-Petersburg par Peter le Grand.

Empire Russe à Saint-Petersburg + Révolution Bolchévique + Guerre Civile + Naissance de l’Union Soviétique

***Consulter mon Épisode sur Saint-Petersburg pour plus de détails sur ces périodes / évènements***

Josef Stalin

Iossif Vissarionovitch Djougachvili, Ioussif étant le russe de Josef, est née en 1878 en Georgie, alors territoire de l’Empire Russe.

Dès 1890, Iossif est plusieurs fois reconnu coupable de crimes, et déporté en Sibérie pour travaux forcées.

Il adhère au parti socialiste (communiste) en 1898. Il prend alors le surnom de Stalin, Stal voulant dire Acier en russe.

De retour définitif de Sibérie en 1917, juste après la Révolution de Février, il recommence à s’impliquer activement dans la cause bolchévique, qui sont à préparer la Révolution Socialiste.

Acteur marginal de la Révolution d’Octobre, il profite de la Guerre Civile qui s’en suit pour tisser des liens avec d’importants révolutionnaires. Ceux-ci auront une importance capitale sur son ascension à la tête du parti. C’est cependant la mort prématurée de Lenin en 1924 qui lui ouvre toute grande les portes du pouvoir.

Tout sauf porté sur les grand discours, Staline était plutôt un maitre de la manipulation et des jeux de coulisse. Aucun coup n’était assez bas pour que Stalin arrive à ses fins; mensonge, trahison, exécution massive, propagande, blamer les autres pour ses propres erreurs, procès truqués, name it.

Avec des jeux d’alliances et de trahisons, il réussissait à se débarrasser de tous ses rivaux politiques. Il s’alliait à certains pour se débarrasser d’autres, pour ensuite se retourner contre ceux qui l’avait aidé, et ainsi de suite.

Dès 1929, Josef Stalin exerçait un pouvoir total sur l’Union Soviétique. Il gouverne d’une main de fer dans un gant de fer un régime basé sur la peur. Rivaux comme amis & alliés, nul n’était à l’abri. La moindre petite erreur, opposition à ses ordres, etc. pouvait s’avérer fatale. Les plus chanceux étaient exécutés sommairement et leur problèmes s’arrêtaient là. Les moins chanceux étaient envoyés au Goulag, des camps de travaux forcés au milieu de nul part au fin fond de la Sibérie. Durant son règne, des millions de personnes furent envoyés aux goulags, et très peu en revinrent.

Dès 1936, Stalin passait à la vitesse supérieure avec 3 grands procès (arrangés), mais surtout les grandes purges de 1937 à 1939, aussi appelé La Grande Terreur. Cette fois-ci, il se débarrassait pas de ses ennemis/opposants, qui étaient déjà tous neutralisés, mais liquidait la vieille garde de son parti, des alliés qui l’avaient aidé à se hisser au pouvoir. Ces gens là voyait en Stalin un leadeur parmi les hommes, alors que les plus jeunes, qui allaient les remplacer, avaient grandi sous le régime de Stalin, ne connaissaient que lui et le vénéraient comme un Dieu.

À la fin des années 30, Stalin avait réussi à bâtir un véritable culte autour de sa personne. Surnommé « Le Vojd (Le Père des Peuples) » les russes le vénéraient et voyaient en lui un sauveur.

La 2ème Guerre Mondiale

Aout 1939, Stalin et l’Union Soviétique signaient un pacte de coopération / non agression avec Hitler et l’Allemagne Nazi.

Juin 1941, après avoir « sécurisé (conquis) » le reste de l’Europe, les allemands rompaient brutalement le pacte et pénétraient en territoire soviétique. Les premiers mois de l’invasion étaient catastrophique pour l’Union Soviétique qui n’avait pas vu venir le coup. Les allemands occupaient tout l’Est du pays, ne laissaient que destruction sur leur passage, et étaient aux portes de Leningrad (Saint-Petersburg), qui subit un siège de 1000jours, Stalingrad, qui est entièrement détruit, et Moscou, les allemands s’arrêteront finalement à 22km de la ville.

La bataille épique (qu’on pourrait aussi appeler une boucherie) de Stalingrad s’avéra le tournant décisif de la guerre. Pour Staline, il était hors de question de perdre sa ville éponyme. Début 1943, les allemands capitulaient la ville, après avoir vu plus de 300000 des leurs y perdre la vie (oui oui, il y a bien 5 zéro après le 3). La ville était en miette, mais dès lors les allemands ne feraient que perdre du terrain.

Au moment où les Alliées débarquent en Normandie, les Russes font face à 10 fois plus de divisions nazis à l’Est. Au total, des 783 divisions allemandes, ayant combattu durant la 2ème Guerre Mondiale, 607 ont été anéanti par les russes (soit environ 80%).

Résultat des courses; les allemands sont vaincus, mais au prix d’au moins 21 millions de vies russes perdues, ce qui représentait 12% de la population de l’Union Soviétique. À titre comparatif, la France, 2ème pays Allié le plus touché, perdait 1.5% de sa population.

L’Après Stalin

La mort sans avertissement de Stalin en 1953 met fin à sa dictature sanguinaire. Sans compter les guerres (WW1, Guerre Civile Russe et WW2), les historiens tiennent Stalin pour responsable de la mort d’entre 3 à 20 millions de ses camarades russes.

Nikita Khrouchtchev prend alors les reines de l’Union Soviétique. Celui-ci entame une dé-stalinisation massive du pays; le culte à Stalin est abandonné, les goulags sont fermés, et on dénonce publiquement les excès commis durant son règne. La ville de Stalingrad est rebaptisée Volvograd et les monuments de Stalin sont déboulonnés à la grandeur du pays.

L’Union Soviétique (communiste) survivra jusqu’au tournant des années 1990… avant de s’effondrer. De ces cendres allait naitre la Fédération de Russie.

MOSCOU 2018

Le coeur de Moscou, et peut-être même de toute la Russie, composé de la Place Rouge, du Kremlin et de la Cathédrale Saint-Basil, frappe l’imaginaire.

Le Kremlin

Pour les occidentaux, le mot Kremlin est connu pour être le nom du siège du gouvernement russe, au même titre que la Maison Blanche aux États-Unis. En réalité, on retrouve un Kremlin dans pas mal toutes les vieilles villes de Russie puisque Kremlin signifie « forteresse ».

Initialement construit au 14ème siècle, agrandi dans les années 1480, le Kremlin est le coeur de pierre (briques) de Moscou. Ceinturé d’un mur long de 2.25km, l’enceinte comprend le siège du parlement russe, 5 palais ayant été la résidence des premiers tsars de l’Empire Russe (avant que la capitale soit déplacée à Saint-Petersburg) et 4 cathédrales comptant parmi les plus importants bâtiments religieux de toute la Russie et de l’église orthodoxe.

Le coeur du Kremlin se concentre autour de Sobornaya Ploshchad (La Place des Cathédrales). Autour de cette place se trouve 4 cathédrales construites entre 1475 et 1510. À ce groupe de cathédrales, s’ajoute la Tour du Clocher d’Ivan le Terrible, construite en 1600 et longtemps le plus haut bâtiment de Moscou. La tour comprend des dizaines de cloches. Exposé juste devant se trouve la Cloche des Tsars, la plus grosse cloche au monde (lourde de 202 tonnes). La cloche n’a jamais servi puisqu’elle a craqué lors de sa mise en place.

La Place Rouge

Immédiatement en dehors du Kremlin se trouve la Place Rouge, une grande place publique rectangulaire.

Autrefois le plus grand marché de Moscou, la place était à l’origine surnommée La Belle Place, Krasnaya en russe. Or, le mot Krasnaya veut aussi dire rouge…

Aujourd’hui une vaste étendue vide, la Place Rouge accueille la Mausolée de Lenin. Tout de suite après sa mort en 1924, on plaça Lenin Lenin sous une cloche de verre sous vide. Encore aujourd’hui, son corps est parfaitement conservé.

Cathédrale Saint-Basil

Vous ne connaissez probablement pas son nom, mais cette cathédrale est assurément le bâtiment le plus célèbre de Russie. Durant la Guerre Froide, les médias occidentaux utilisaient des images de la cathédrale quand ils parlaient de l’URSS.

L’histoire veut que la cathédrale passa à un cheveux d’être démoli dans les années 1940. Voulant agrandir la Place Rouge, Stalin aurait changé d’idée à la dernière minute.

Construit en 1555, la cathédrale fut construite sous le règne du tsar Ivan le Terrible pour commémorer la prise de Kazan et la fin de la domination Tatar-Mongol sur l’Empire Russe.

La cathédrale est un bâtiment à l’architecture unique. Ses nombreuses tourelles, coiffées de domes ressemblant à des flammes aux pigments multicolor, n’ont aucun équivalent.

Suite à la Révolution Bolchévique et à la naissance de l’Union Soviétique, toutes les religions étaient interdites. Voyez-vous, Lenin comparait les religions à des maladies vénériennes et à de l’opium; une drogue pour le peuple. On retirait toute trace des religions dans les livres d’école, des milliers de moines & prêtres de toutes les religions étaient exécutés et les bâtiments religieux étaient réquisitionnés par le gouvernement. Ceux construits avant 1850 étaient transformés en musées, toilettes publiques, etc., alors que ceux construits après cette date, aussi beaux soient-ils, étaient démolis. La Cathédrale Saint-Basil cessait d’être une église orthodoxe, pour devenir un musée… de l’athéisme.

Depuis la fin de l’Union Soviétique, les religions sont de retour en Russie et sont plus populaires que jamais.

Cathédrale Christ le Sauveur

À une dizaine de minutes de marche de la Place Rouge en remontant la rivière Москва, se trouve la Cathédrale Christ le Sauveur, siège de l’église orthodoxe.

Construite à la fin du 19ème, pour rendre hommage à la victoire russe sur les troupes de Napoléon au début du 19ème siècle, la cathédrale fut entièrement démolie à coup de dynamite en 1931.

Jusqu’au années 60, l’endroit fut utilisé comme piscines extérieures publiques.

Durant les années 90, après la chute de l’Union Soviétique, la cathédrale fut reconstruite quasi exactement selon les plans originaux.

Le Metro de Moscou

La ligne originale du métro de Moscou date des années 40. Certaines stations sont de véritables temples.

Moscou City

Composé d’une douzaine de gratte-ciels, Moscou City est le nom du centre d’affaire de Moscou.

La splendide Evolution Tower porte bien son nom; en forme d’ADN, elle marque assurément une évolution dans l’ADN architectural de la ville.

« L’ANNEAU D’OR » – LES BALBUTIEMENT DE L’EMPIRE RUS

À ne pas confondre avec les Cités d’Or 😉

L’Anneau d’Or fait référence à une région, au nord-est de Moscou, comprenant plusieurs anciennes capitales de Russie (longtemps avant la naissance de Moscou et St-Petersburg). On parle principalement des villes de Suzdal, Vladimir et Yaroslav, toutes inscrites au Patrimoine de l’UNESCO. Nous allions en visiter 2!

Suzdal – Суздаль

À peine débarqué, et sans rien savoir sur l’histoire des environs, on comprend rapidement que Suzdal a un petit je-ne-sais-quoi faisant de l’endroit un lieu unique en Russie;

⁃ Aucune cheminée crachant du charbon (a.k. centrale électrique au charbon – que l’on retrouve au centre de toutes les villes de Russie),

⁃ Aucun bloc d’appartements en béton,

⁃ Aucun bruit cacophonique de la ville.

Tout ce beau monde est remplacé par des champs s’étendant sur des collines à perte de vue, le vent qui siffle dans les nombreux arbres, de belles maisons en bois, et une TONNE de clochers.

Fondée quelque part au 10ème siècle, Suzdal fait son entrée dans l’Histoire en 1125 quand le prince Yuri Dolgoruki décide d’y installer la capitale d’un minuscule royaume servant d’avant poste à l’Est du puissant Empire Kiev-Rus, faisant de Suzdal la 1ère capitale de Russie.

Du 16ème au 18ème siècles, de riches marchants du coin se lançait dans une « compétition » à savoir qui construirait le plus beau/imposant monastère/église. Résultat des courses; on retrouve aujourd’hui une trentaine d’églises et une demi-douzaine d’immenses monastères à Suzdal… une ville d’à peine 10000 habitants en comptant les animaux.

Depuis 1864, année où fut construit le chemin de fer Trans-Sibérien et où un arrêt à Vladimir, 30km plus loin, fut préféré à Suzdal, la ville disparaissait définitivement de la carte. Suzdal était littéralement oubliée par l’industrialisation massive que subissait l’Union Soviétique au 20e siècle, était complètement épargnée par la Grande Guerre (WW1), la Guerre Civile Russe, et la 2ème Guerre Mondiale, qui réduisaient pourtant coup sur coup sur coup l’Est et le Centre de la Russie en miette, et était surprenamment relativement épargnée par les politiques anti-religion du gouvernement soviétique.

Résultat des courses, Suzdal semble tout droit sorti d’un passé lointain.

Le Suzdal Kremlin, mais surtout le Monastère de Saint-Euthymius, un immense complexe ceinturé d’une fortification en mur de briques rouge

comme les kremlins et ayant servi de prison pour les prisonniers politiques durant le règne de Staline, sont à ne pas manquer.

Juste en face de Saint-Euthymius, se trouve le Monastère Pokrovsky, un monastère de nonnes (pour femmes), endroit où les tsars envoyaient leurs femmes quand ils en voulaient une nouvelle (sans joke!). 4 tsars se sont prévalus de ce « privilège », notamment Ivan le Terrible et Peter le Grand.

Vladimir – Владимир

Bien caché dans une grande ville moderne sans charme, se trouve la vieille ville de Vladimir.

Fondée par Vladimir, l’homme qui donna à la Russie ses racines chrétiennes (orthodoxe), Alma Mater d’Alexander Nevski, désormais canonisé (saint) et vénéré pour avoir repoussé le puissant Empire de Suède et tenu tête aux Tatar-Mongol,

Ayant à peine succédé à son père Yuri à la tête du petit royaume, qu’Andrey Bogolyubsky transférait la capitale de Suzdal à Vladimir, avant que Moscou ne l’éclipse à son tour 1 siècle plus tard.

De nos jours, une visite de Vladimir se veut essentiellement une visite de la Cathédrale de l’Assomption et de ses environs immédiats. Construite en 1158, elle fut le siège de l’église orthodoxe au 14ème siècle.

Catégories : Russia
Publié par Nicolas Pare le 1 janvier 2019

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