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Épisode 3 – Last call à Jaisalmer

J’ai écris mon Épisode 2 en fin d’après-midi lors de ma dernière journée à Jaisalmer, au moment où je croyais en avoir fini avec cette ville.

Mon intention initiale était d’écrire ma prochaine chronique à Mumbai dans 1 semaine, mais ma dernière soirée à Jaisalmer fut haute en couleur et mérite d’être racontée.

Certains éléments vous sembleront tirée par les cheveux, mais sachez que je n’ai pas tout compris moi non plus. J’étais pourtant complètement ajun (difficile à croire, mais vrai).

Fast-foward sur une journée plutôt ennuyante (avec la chaleur qu’il faisait, il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire), pour se transporter vers 10h du soir alors que je faisais jouais au carte en compagnie de 3 allemandes, 2 suissesses et un couple d’australien complètement saoul. Le perdant devait sauter dans la piscine complètement habillé.

En bon gentlemen, je décidais de perdre la partie (euh). À ma décharge, le jeu était allemand. J’en entends déjà dire que les jeux de cartes sont universels. Je vous répondrais simplement; ‘’vous étiez là?!?’’.

Je m’égare…

Je me suis donc exécuté en faisant mon plus beau flat. Au moment où tout le monde était sur le point de me rejoindre dans la piscine,  le directeur de l’hôtel, escorté par 2 polices, est venu me sommer de sortir de la piscine, de faire mes bagages et de quitter l’hôtel sur le champ. C’était la première fois que je voyais un indien fâché. Malgré la situation, j’avais beaucoup de difficulté à ne pas lui rire dans la face en l’entendant casser son anglais et chercher ses mots, tout en restant fâché.

Quelques minutes plus tard, j’étais donc au milieu de la rue en plein milieu de la nuit, avec mon sac sur le dos et en quête d’un nouvel hôtel…

Nahhhh…vous pensez vraiment que je suis assez con pour avoir capitalisé sans me défendre un peu. La vérité c’est qu’après m’être fait sommer de quitter l’hôtel, j’ai eu une discussion très constructive (euh… j’ai oublié le mot  »anti ») avec le manager. Je l’avoue, quelques mots de français ont pu m’échapper par-ci par-là (pas les plus beaux);

Moi – Pourquoi mon tab*&n&k ?!?

Le directeur – Vous avez causez du désordre public!

Moi (du tac au tac) – Première fois que j’entends parler d’un ordre public en Inde!!!

Directeur – Fait une face de monsieur pas content après la réponse que je viens de lui dire…

Je vous épargne la suite de la discussion puisque c’était sans intérêt. Cela alternait entre des gros mots français et un indien fâché parlant un anglais cassé.

L’important à comprendre c’est qu’il voulait que je quitte l’hôtel sur le champ parce que j’avais sauté dans la piscine en dehors des heures d’ouverture (je vous jure que je n’ai rien fait d’autre).

Mes amis du moment n’en revenait pas de mon ‘’châtiment’’. J’ai même dû retenir mon nouveau copain australien d’aller péter la gueule du directeur (oui oui, le gars qui a la mèche courte habituellement a joué le rôle de modérateur).

Au final, j’ai réussit à négocier une trêve avec le directeur; j’allais regagner ma chambre sur le champ et ne plus la quitter de la soirée. Je trouvais le deal excellent puisque je me disais qu’après avoir passé 10 minutes dans ma chambre, le directeur se serait tanné et serait retourné se coucher. Je pourrais ainsi aller retrouver les autres sur le bord de la piscine. Or, c’était prendre les indiens pour plus stupide qu’ils en ont l’air; un policier indien a surveillé ma chambre toute la nuit!

L’histoire se termine donc ainsi (ce n’est pas un film de Disney).

Je vous entends déjà penser; ‘’ben oui Paré, t’as juste sauté dans la piscine et les policiers sont débarqués’’. OUI!!!

Depuis le début de mon voyage, je n’ai pas pris une goute d’alcool et j’ai (jusqu’à maintenant) toujours gardé mon sang froid.

Le plus drôle dans tout cela, c’est qu’on m’a accusé de troubler l’ordre public. Depuis 2 semaines que je suis en Inde, en aucun temps, je dis bien AUCUN, j’ai assisté à quelconque chose qui pourrait ressembler à un ordre public. Des chiens sauvages jappent toute la nuit, on entend des voitures/tuk-tuk klaxonner toute la journée, il ne manque pas un coin de rue sans voir un itinérant et/ou des animaux sauvages, et les villes sont de véritables dépotoirs à ciel ouvert… mais moi, un touriste sans histoire qui saute dans la piscine tout habillé… ouuuu, ça, ça ne passe pas.

Je suis présentement sur la terrasse de mon hôtel à Udaipur, sur le bord d’un magnifique lac. Je quitte pour Ahmedabad demain soir et je ferais possiblement un stop à Vadodara avant de gagner Mumbai le 25-26 mars.

Jusque là, j’espère qu’il ne fait pas trop froid au Québec…si oui, c’est votre problème!

P.S. J’ai fait un beau doigt d’honneur au directeur de l’hôtel en lui remettant la clé de ma chambre le lendemain matin. Je crois que ce geste n’a pas la même signification en Inde puisqu’il m’a répondu avec ‘’Namaste (bonjour/au revoir)’’.

Épisode 2 – Une nuit…blanche…dans le désert

Namaste tout le monde!

Bienvenue à Pushkar… l’endroit le plus reposant où j’ai eu le plaisir de poser mon sac à dos jusqu’à maintenant (en prenant pour acquis que je suis en Inde et qu’il n’y a rien de reposant).

Pushkar est un beau village (‘’indiennement’’ parlant, parce que c’est toujours aussi sale et rempli de détritus) ayant un lac sacré en son centre. C’est très simple; bétonnez le pourtour d’un lac avec des escaliers.. Ajoutez une route qui ceinture le tout.. Transformez cette route en un immense bazar (marché – vendeur de tout et n’importe quoi).. Ajoutez de petites montagnes tout autour.. et mettez la flore et la température en mode désertique. Vous avez Pushkar!

Le matin de ma 1ère journée, je me levais à 5h du matin pour aller admirer le lever du soleil de la plus haute montagne à proximité. L’hôtel où je logeais avait une barrière de sécurité et j’ai littéralement dû m’évader. Me voyant sortir de l’hôtel, le gardien a voulu m’empêcher, prétextant qu’à cette heure, c’était dangereux dehors (foutaise). J’ai donc feinté de retourner à ma chambre.. pour finalement passer par la fenêtre du corridor et sauter la clôture. Lever de soleil avec des petits singes; check!

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BIKANER

Je n’ai pas grand-chose à dire à propos de cette ville, mis à part que c’est le premier endroit où je n’aurais pas dû m’arrêter (ce ne sera surement pas le dernier). La ville est très ordinaire et le palais (qui est sensé être l’attrait principal), n’a rien d’original. Un peu à l’extérieur de la ville se trouve le temple Karni Mata. Mon guide Lonely planet mentionnait qu’il était impossible de passer par Bikaner sans aller faire un ‘’pèlerinage’’ à ce temple. Bon… on va mettre les choses au clair, c’est à ne pas manquer pour les amateurs de temple vraiment moche rempli de millions de rats! Pour les autres, passez votre chemin!

J’ai eu droit à mon 1er film indien. L’indien avec qui j’’étais m’a fait écouter un classique du cinéma indien. Ce classique indien avait tous les éléments réunis pour être un très mauvais film de série B ou un excellent film de série C (si ca existe); un jeu d’acteur tout sauf crédible, un scénario qui ne tient pas la route, des micros et autres éléments techniques apparaissant par-ci par-là et un langage qui passait de l’anglais à l’indien à tout moment. Le plaisir a surtout été de regarder les indiens regarder le film.

Une autre 1ère; j’étais en train de visiter le fort de la ville quand 2 indiens m’ont demandé  »can you take a picture of us? ». J’ai donc saisit l’appareil photo… pour me faire dire  »no no sir, picture of you and me ». Nous étions en pleine visite du palais, mais j’étais l’attraction. J’ai assurément fait sa journée à voir le sourire qu’il avait.

JAISALMER – LA CITÉ DU DÉSERT

Direction Jaisalmer, ma destination principale en ce début de voyage. Ville d’environ 60000 habitants située en plein désert du Thar, à la frontière entre l’Inde et la Pakistan, Jaisalmer est très prisé des touristes pour 2 raisons; son majestueux fort et la possibilité d’y faire des safaris à dos de chameau.

Avant toute chose, il faut préciser que le désert du Thar n’est pas comme on pourrait se l’imaginer; c’est une terre avec un climat très aride, mais les dunes de sables sont plutôt rares… exception faite de 2 grandes dunes; Sam’s dunes et Khuri.

Le fort, qui se dresse au milieu de la ville, ressemble aux forteresses de sable que l’on voit dans les films. Maintenant ceinturé par une ville, je ne peux m’empêcher d’imaginer ce à quoi cela devait ressembler il y a quelques siècles au beau milieu du désert.

4.5  5.5

Pour le safari en chameau, j’ai opté pour Khuri.

Pourquoi? Aucune idée.

Situé à environ 40km de Jaisalmer, Khuri est un minuscule village. Le programme comprenait une promenade en chameau de 3-4 heures au coucher du soleil, un souper/soirée thématique typique aux habitants du désert et une nuit à la belle étoile.

Dire que j’ai apprécié la promenade à dos de chameau serait mentir! Je me contenterais de dire que les chameaux ne sont pas optimisés pour les hommes.

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En ce qui concerne la soirée thématique, je n’élaborerais pas plus sur le sujet puisque je me suis promis de ne pas juger les indiens. Je vous dirai simplement que j’aimerais mieux passer la soirée à entendre Guillaume Fafard  »jouer » de la guitare. Autrement, j’ai apprécié le malaise que les quelques touristes français ont éprouvé lorsque les indiens ont chanté ‘’Frère Jacques’’ dans un français approximatif.

Concernant la nuit à la belle étoile… vous aurez peut-être remarqué que je n’ai pas utilisé le terme ‘’dormir’’ à la belle étoile. En effet, pour avoir dormi, il aurait fallu que je ferme les yeux. La nuit avait bien commencé, à regarder les étoiles et les nombreuses étoiles filantes, tout en parlant de hockey avec un gars de Toronto. Tout cela étant avant que le vent se mette de la partie. En quelques secondes, l’air se remplissait de sable. Pour chaque mm de mon corps qui dépassait de la couverture, j’avais droit à un polissage en règle. Le lever du soleil valait pleinement la nuit d’enfer.

chambre à Khuri  IMG_3851

Après maintenant 10 jours en Inde, je réalise la chance que nous avons de vivre dans un pays comme le Canada. Il y a tellement d’éléments et de services que nous tenons pour acquis dans notre quotidien que les gens d’ici n’oseraient même pas rêver d’avoir.

La pauvreté et la misère sont PARTOUT. Le nombre d’indiens qui peuvent me prendre la main dans une journée, ou me suivre afin de me demander de l’argent, ne se compte pas sur les doigts… même si j’avais 6 mains. Tandis que les plus chanceux ont une maison (pour les besoins de la chronique, un toit est considéré comme une maison), certains dorment dans la rue avec les animaux sauvages. Même ceux qui semblent avoir un bon travail font pitiés. Bon nombre d’entres-eux, que ce soit le restaurateur ou le directeur de l’hôtel, dorment dans le lobby/restaurant afin d’économiser de l’argent. Leur vie se résume à leur travail.

Ce qu’il y a de plus drôle (ce n’est pas drôle), c’est que l’autre jour en me promenant dans la rue j’ai vu un petit chien qui boitait d’une patte. J’ai eu un ‘’moton’’ dans le cœur et j’ai tout de suite voulu lui venir en aide. Je me suis ensuite trouvé vraiment con de m’en faire pour un petit chien, mais de rester de glace devant la misère indienne.

J’ai le jugement (très) facile en temps normal, mais ici je m’efforce de ne pas trop déranger et de faire selon les us et coutumes. J’essai avant tout de comprendre.

Direction Mumbai (Bombay) plus au sud!

Épisode 1 – En route vers le bout du monde

Namaste!

Par où commencer? Commençons par le commencement avec une section un peu ennuyante (j’ai eu un peu de difficulté à rendre le tout attrayant désolé) à propos de mon périple jusqu’à maintenant. Je finirais par contre la chronique avec mes 1ères impressions de l’Inde… ce qui est un peu plus divertissant.

J’ai commencé mon périple par un transit d’une journée à Londres. Arrivé à l’aurore, complètement déboussolé après une nuit blanche dans l’avion (gracieuseté de l’ivrogne qui se trouvait à côté de moi), avec seulement 7 heures en banque pour visiter la ville, j’avais la ferme intention d’en profiter au max. La promenade, située le long de la Tamise, m’a conduit de Buckingham Palace au Tower Bridge, en passant par l’Abbaye de Westminster, Big Ben, Trafalgar Square, le Tate museum/Millenium Bridge, etc. Mon coup de cœur de la journée, sans aucun doute le British Museum, autant pour son architecture que pour ses expositions (moi et les musées ça fait habituellement 2, ce musée regorge de vestiges des anciennes civilisations; égyptien, grec, romain, etc.) Mention très honorable au Tate Museum.

J’ai donc repris l’avion le soir même en direction de Delhi, ma porte d’entrée en Inde. À la porte d’embarquement, il y avait un bon 90% d’indiens, des vieux occidentaux…et moi. Une seule idée me passait pas la tête; ‘’Qu’est-ce que je peux bien aller foutre en Inde. Pourquoi je n’ai pas commencé mon voyage par une destination plus touristique comme la Thailande’’. J’ai passé la totalité du vol à me poser cette question. Heureusement pour moi, un peu avant d’atterrir à Delhi, j’ai aperçu à l’horizon une immense chaine de montagne qui perçait les nuages; l’Himalaya. Il n’en fallait pas plus pour que je retrouve le sourire.

Ce fut cependant de très courte durée, puisque tout a commencé à aller de travers à la minute où je suis sorti de l’aéroport. J’étais sensé avoir un service de navette fourni par l’hôtel où j’avais réservé. Or, il n’y avait aucune trace de mon nom parmi la centaine de chauffeurs qui brandissait des papiers (certains avait marqué des noms totalement incompréhensible, mais même phonétiquement, aucun ne ressemblait à Nicolas). J’ai donc décidé de prendre le métro jusqu’au centre-ville. En sortant de la station, j’ai eu droit à ma 1ère ride de tuk tuk…et à ma 1ère  arnaque. J’avais pourtant pris la peine de m’éloigner de la station de train avant de choisir et très clairement mentionné  le nom de mon hôtel, mais cela n’a pas empêché le chauffeur de m’amener à l’autre bout de la ville à un hôtel (plutôt un bordel) où il avait une ristourne. Il faut croire que mes 2 nuits blanches avaient eu raison de mon jugement.

J’étais donc au milieu de nulle part, dans la plus grande ville de l’Inde, sans mon valeureux IPhone pour me venir en aide. Heureusement pour moi, un indien m’a abordé et m’a demandé ce qu’un touriste faisait dans un quartier tout sauf touristique de Delhi. Voyant très bien mon désespoir, il m’a proposé de me payer un tuk-tuk pour aller me porter à mon hôtel. J’ai longuement hésité avant d’accepter son offre, allant même jusqu’à le traiter de crosseur, pour finalement accepté son aide. Tel que promis, il m’a conduit à mon hôtel et en discutant un peu plus longuement avec lui, il m’a mentionné qu’il était étudiant en architecture (le monde est petit).

Après une bonne nuit de sommeil, j’ai pris la décision de remettre à plus tard ma visite de Delhi. Je veux m’acclimater un peu au pays avant de m’attaquer à la capitale. J’avais dore et déjà l’intention d’y refaire un stop vers la fin de mon trip en Inde, ce ne sera donc pas un détour.

J’ai donc mis le cap sur Agra. Cette ville ne doit pas dire grand-chose à beaucoup d’entre-vous. Par contre, si je vous dis qu’elle abrite le site touristique le plus visité de l’Inde et l’un des plus achalandé du monde, est-ce que vous avez une idée? Deux morceaux de robot pour ceux qui ont dit Taj Mahal.

Agra ne rime pas simplement avec Taj Mahal. D’autres monuments méritent de s’y attarder, notamment le fort Agra (offre une très belle vue – du Taj) et le Itimad-ud-Daulah, communément appelé mini Taj Mahal.

J’ai ensuite pris la direction de Jaipur (essentiellement une grande ville sale et bruyante), aux portes du désert indien. Le site Hawamahal (au centre-ville) et le Fort Amber et Fort Jaigarh valent le détour.

Je termine ce 1er Épisode en vous partageant mes premières impressions à propos de l’Inde et de ses surprenants (le mot n’est pas assez fort) habitants.

L’Inde rime ni plus ni moins avec CHAOS. J’ai vraiment l’impression de me trouver dans un univers post-apocalyptique à la Mad Max, où les survivants auraient reconstruit une civilisation sur les ruines de l’ancienne. Les grandes villes que j’ai visité jusqu’à maintenant (Delhi, Agra et Jaipur) sont de véritables poubelles à ciel ouvert. Tout y est poussière et détritus, les bâtiments sont en parti détruits ou incomplets et le bruit des klaxons est incessant (en fait, je crois que le mot  »silence » n’a pas de traduction en indien).

Dans les rues, c’est le bordel le plus total; voiture, scooter, mule, piéton, tuk-tuk, vélo, moto, tracteur, camion, bœuf, éléphants, dromadaire (ou chameau?!?), name it, si ça peut rouler/marcher, vous allez en trouver. Vous aurez un portrait assez fidèle de la situation si vous ajoutez à cela que tous et chacun sont prêts à se marcher sur le corps pour se dépasser, quelques animaux sauvages par-ci par-là, des voitures qui roulent dans le sens inverse et des cyclistes qui parlent au cellulaire. En conclusion, personne stressé ou ayant un problème au cœur s’abstenir.

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Et les indiens dans tout cela? C’est la cerise sur le sunday. Selon moi, le meilleur moyen de vous faire une idée des indiens est de vous imaginer une classe au primaire…sans professeur. Règle générale, jeunes et moins jeunes agissent comme bon leur semble, sans la moindre considération pour les personnes autour d’eux. Ceci étant dit, deux choses me frappent plus particulièrement à propos d’eux. D’une part, malgré la pauvreté omniprésente, la très grande majorité sont hyper bien habillés. D’autre part, il est habituel de voir 2 hommes se tenir la main en public. On m’a expliqué que cette ‘’union’’ est le signe d’une amitié très forte et qu’ils se pensent plus fort (dans le sens de sécurité) ainsi.

Et moi dans tout cela? Je suis en Inde depuis seulement 6 jours, mais je l’impression que ça fait une éternité… et je crois être encore sain d’esprit. Au départ, j’avais une très grande insécurité à me promener dans les rues, mais je commence petit à petit à m’habituer au fait de me faire constamment harceler par monsieur madame tout le monde, comme si j’avais un écriteau indiquant viande fraiche dans le front.

J’ai encore beaucoup de difficulté à négocier avec les indiens (pour ceux qui ne le savent pas, TOUT est négociable en Inde). Même si vous êtes content du prix que vous obtenez, vous vous êtes fait  »fourré » quand même.

Dans la catégorie  »à ne plus faire », j’ai appris qu’il ne faut pas niaiser avec les colliers de fleurs qu’on vous offre. Sensé porter chance au porteur, on ne peut pas en disposer comme on veut. En effet, lorsque j’ai voulu le jeter à la poubelle (donc par terre), j’ai eu droit à un cri de mort d’un indien qui passait par là.

Sur une note positive, beaucoup d’indiens me confondent avec le joueur de cricket le plus populaire au pays (je lui ressemblerais en totalité sauf pour les yeux).

Je vous écris depuis Pushkar, une petite ville (14 000 habitants), où je viens de poser les pieds. Jusquà la prochaine fois, portez-vous bien et je tâcherais de faire de même 🙂