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Épisode 125 – Colombia + Caraïbes =

Mon Premier est réputé comme LA plus belle ville de Colombie, 

Mon Second est réputé comme LA plus belle ville des Caraïbes,

Mon Troisième est LA ville la plus touristique de Colombie, 
Mon Tout est une seule et même ville.

Cartagena de Indias… l’une des premières villes fondées par les espagnols (en 1533) sur le Nouveau Monde… alors qu’ils pensaient avoir atteint les Indes.


Décrit comme un parfait mélange des cultures africaine, espagnole et caribéenne, se perdre dans les dédales de rues labyrinthiques de la vieille ville fortifiée & inscrite au Patrimoine de l’UNESCO est un régal pour les yeux et un retour dans le temps.


L’un des principaux port où transitait les richesses du continent sud americain en route pour l’Espagne, Cartagena de Indias fut attaquée à de multiples reprises par les pirates. 

En 1586, Sir Francis Drake, célèbre pirate britannique, alla même jusqu’à capturer la ville. Il la libéra en échange d’une imposante rançon. 

Par les suite, les espagnols commencèrent à construire les fortifications qui sont aujourd’hui l’un des éléments phare de la ville; 11km de remparts ceinturant la ville et une multitude de forteresses un peu partout autour sur la terre et au large. 
Au 17ème siècle, Cartagena de Indias était la « capitale » de l’esclavage dans les Caraïbes. 

Bastion Santo Domingo

Seul véritable endroit qui vaille le coup sur le mur qui ceinture la vieille ville. L’endroit offre une superbe vue sur l’océan, la vieille ville, et « Little Miami » (étroite bande de terre bordant l’océan, où se trouve une multitude de hauts édifices à condo). 



Castillo San Felipe de Barajas

Sans aucun doute le plus imposant & impressionnant « chateaux » construits autour de Cartagena de Indias. 

Se dressant un peu en dehors de la ville fortifié, telle une espèce d’immense pyramide incomplète ou, comme Tanzi l’a suggéré, « une grosse crotte de chien »… c’est selon. 


Peu importe, difficile d’avoir une meilleure vue de Cartagena que depuis le Castillo. 


MOMPOS
Après avoir attendu en vain notre transport durant toute l’avant-midi, nous passions au Plan B… en catastrophe… en sautant dans un taxi roulant en direction du Terminal de Cartagena, pour sauter dans un collectivo pour Magangue, puis un petit traversier pour La Bodega, pour arriver In Extremis de l’autre coté et sauter dans le dernier collectivo de la journée en partance pour Mompos. 
Bienvenue à Mompos, officiellement Santa Cruz de Mompox, ville coloniale extrêmement bien préservée, inscrite au Patrimoine de l’UNESCO, qui semble sorti du passé. 


Située au coeur de la zone marécageuse du Rio Magdalena, Mompos était autrefois une halte impossible à manquer lors du transfert des richesses du continent vers Cartagena. 
« À Caracas je dois ma vie, mais à Mompos je dois ma gloire »… telles sont les paroles prononcées par Simon Bolivar, le « Libérateur » de l’Amérique du Sud espagnole, lui qui a passé beaucoup de temps à Mompos avant de commencer la Révolution. 


C’est en parti ce qui explique que Mompos fut la 1ère ville colombienne à déclarer son indépendance de la couronne espagnole. 
En marchant dans Mompos, le temps donne l’impression de s’être arrêté il y a de cela quelques centaines d’années; 6 petites églises, autant de places publiques, des rues bordées de bâtiments tout blanc collés les uns aux autres, et une superbe promenade le long de la rivière. 


Il existe une sérénité et une authenticité comme on en retrouve rarement dans une ville dite touristique en Amérique du Sud. De fait, mis à part le tourisme local (colombiens), on peu compter sur les 2 doigts de la main les touristes étrangers. 
On fait le tout en moins d’une heure (en prenant bien son temps et en marchant à reculons), mais Mompos a une ambiance unique qui fait du bien à l’âme. 



Même si il n’y a pas grand chose à faire d’autre que regarder le temps passer, il a fallu se résigner à quitter Mompos tellement on y était bien. 


Direction la cote des Caraïbes (encore).

Publié par Nicolas Pare le 6 août 2017

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