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Articles Tagués ‘colombia’

Épisode 127 – Hasta la Vista America del Sur

29 Juin 2017

Aéroport El Dorado 

Bogota
Le hasard fait bien les choses!
Le 10 aout 2016, je posais les pieds, pour la 1ère fois de ma vie, en sol sud américain à l’aéroport El Dorado de Bogota. 
Au jour 456 de mon 2ème voyage autour du monde, et après avoir fait le (quasi) tour du continent lors des 324 derniers jours, je quitte un continent, qui m’a coupé le souffle à plusieurs reprises (1er et 2ème degrés), depuis ce même aéroport. 


324 jours où j’ai exploré 11 pays (Colombie, Équateur, Pérou, Bolivie, Chili, Argentine, Uruguay, Brésil, Suriname, Guyana, Vénézuela) et un territoire français outre mer (Guyane Française). Seule ombre au table; je n’ai pas visité le Paraguay. J’aurais bien voulu, mais le visa de 150$us requis pour les canadiens m’a fait changer d’idée.


Il y a principalement 4 endroits que j’aurais aimé visiter, mais que j’ai du éviter (pour multiples raisons); l’Ile de Pâques & le sud de la Carretera Austral au Chili, Aconcagua en Argentine et le Parque El Cocuy en Colombie. Pour le reste, on peu dire mission accomplis. 

Pour ce dernier Épisode en Amérique du Sud, j’ai décidé de dresser un Palmarès de mes endroits coup de coeur. 
Si vous êtes tout comme moi adepte de plein air et d’architecture (villes coloniales, etc.), vous devriez trouver votre compte. 


TOP 30 – ENDROITS À NE PAS MANQUER


Grand Champion… et de loin

– Trek Roraima (Venezuela)

Top 5 

– Trek Circuit (O) de Torres del Paine (Chile)

– Trek Parinacota + Sajama (Chile/Bolivia)

– Isla Navarino + Puerto Williams + Trek Dientes de Navarino (Chile)

– Trek Vallée de Cochamo + Puerto Varas (Chile)

Top 10

– El Chalten; Trek Circuit Huemul + Trek Fitz Roy & Glacier Perito Moreno (Argentina)

– Ascensions des Volcans Ilinizas + Chimborazo (Ecuador)

– Trek Chapada Diamantina (Brasil)

– Ouro Preto (Brasil)

– Zona Cafetera; Salento + Trek Los Nevados (Colombia)

Top 20

– Mompos + Cartagena de Indias (Colombia)

– Medellin + Guatape (Colombia)

– Riohacha + Guajira Peninsula (Colombia)

– Arequipa + Trek Canyon Cotahuasi + Ascension El Misti (Peru)

– Iquitos / Isla de los Monos (Peru)

– Trek Circuit Huaywash + Huaraz (Peru)

– Quito + Ascension Volcan Pichincha (Ecuador)

– Iles Galapagos (Ecuador)

– Salar de Uyuni – San Pedro de Atacama 4×4 Trip (Bolivia/Chile)

– Trek Circuit Illampu + Sorata (Bolivia)

Top 30

– Trek Nahua Huapi + Volcan Tronador + Bariloche (Argentina)

– Buenos Aires (Argentina)

– Isla Chiloé (Chile)

– Rio de Janeiro + Carnaval (Brasil)

– Florianapolis (Brasil)

– Lago Titikaka + Copacabana + Isla del Sol (Bolivia)

– Punta del Diablo (Uruguay)

– San Gil + Barichara (Colombia)

– Cordillera Blanca; Trek Santa Cruz + Trek Laguna 69 + Refugio Peru (Peru)

– Machu Picchu (Peru)

Mentions Honorables

– Trek Altos de Lircay (Chile)

– Iles du Salut (Guyane Francaise)

– Cayenne & Saint Laurent du Maroni (Guyane Francaise)

– Santiago de Chile (Chile)

– Trek Parque Pumalin (Chile) 

– La Paz (Bolivia)

– Sucre (Bolivia)

– Trek Ausangate + Rainbow Mountain (Peru)

– Chachapoya + Kuelap (Peru)

– Annai / Savane Runupuni (Guyana)

– Les Chutes Iguazu (Brasil)

– Cuenca (Ecuador)

– Paramaribo (Suriname)
… 
PAYS EN 1 AFFIRMATION
Colombie

Meilleure nourriture et les gens les plus chaleureux du continent!
Équateur

Des hauts volcans partout!
Pérou

La meilleure bière (Cusquena) et la pire nourriture du continent. 
Bolivie

Des randonnées en haute altitude à faire rêver (Sajama et Illampu)!
Chili

Pays qui fait mal au budget, mais je vais m’ennuyer de tout (mon pays préféré), surtout des bonnes bouteilles de vin à 2-3$!
Argentina

Des paysages de fou en Patagonie, mais des trajets de bus interminables (et extrêmement $$$)!
Uruguay

Pas grand chose à dire… évitez Montevideo!
Brésil

Des fruits, Floripa, le bijou colonial de Ouro Preto, les couleurs de Salvador, camper dans la Chapada Diamantina… j’avais peur du Brésil avant d’y poser les pieds, mais le Brésil ne mérite pas sa mauvaise réputation et fut ma plus grande surprise/découverte!
Guyane Française

De la charcuterie et du vin français… une bénédiction en Amérique du Sud!
Suriname

Une capitale hors de l’ordinaire et de la superbe nourriture indienne!
Guyana

Mini India… en espérant ne jamais y reposer les pieds!
Vénézuela

Pas aussi dangereux que tout le monde le dit (tout le monde en sait quoi au juste?). Mon plus beau souvenir en Amérique du Sud (Roraima)!
Paraguay

Ce sera pour une autre fois!

Je tourne donc la dernière page du chapitre « Une Année en Amérique du Sud » dans le livre de ma vie. Assurément le plus beau chapitre jusqu’à maintenant. 
Une chose se termine… Une autre débute… 
Cuba Nous Voila!!!

Épisode 126 – Guajira Peninsula; À l’Extrême Nord de l’Amérique du Sud

Plusieurs « barrage » improvisés, faits avec des cordes à linge et quelques morceaux de vêtement, barraient la « route » ici et là. 

Des enfants gardaient ces barrages. À la minute où le 4×4 s’arrêtait, notre chauffeur ouvrait sa portière, tendait la main, et les enfants s’empressaient de collecter ce qu’il tenait. Le manège se répétait une bonne vingtaine de fois. 
Du jamais vu! 
Les habitants de la région demandaient des biscuits/bonbons ou une bouteille d’eau en échange du droit de passage. 
Antichitia (Bienvenue) dans la Guajira Peninsula; une bande désertique s’avançant dans l’océan à l’extrême nord de l’Amérique du Sud. 

Une contrée demeurée relativement inchangée depuis l’époque pré colombienne et habitée depuis toujours par le peuple semi-nomade Wayuu… qui ont leur language propre… 
Une contrée où la vie est au mieux extrêmement rudimentaire… où la plupart des gens vivent dans des huttes de terre cuite, quand ce n’est pas tout simplement un simple toit en paille avec des hamacs en-dessous…
Une contrée où rien ne pousse… autre que du sable, des cactus et des chèvres…
Une contrée balayée en quasi permanence par de fortes rafales de vent chargées de sable…
Une contrée où l’eau (potable) est une denrée rare et précieuse ($$$)…
Une contrée labyrinthique faite de sentier (qu’ils appellent « routes ») partant dans toutes les directions…
Une contrée où il fait tellement chaud & humide qu’on a l’impression d’être un oeuf qui rôti sur la poêle (même à l’ombre)…
Une contrée dévastée où il règne une ambiance de « Fin du Monde »… parfaite pour filmer le prochain Mad Max…
Une contrée surprenante et d’une beauté singulière… 

JOUR 1 – FAIT CHAUD EN TITI

20 Juin 2017
Tout voyage en Guajira commence à Riohacha, 180km à l’est de l’exubérante et très touristique Santa Marta. 


08.00 – Départ de Riohacha dans un jeep bondé (6 touristes + 1 conducteur/guide) faisant parti d’un convois de 2 4×4. Vous ne rêvez pas, nous (anti voyage organisé) sommes embarqué dans un tour tout inclus de 3 jours 2 nuits. 

Encore à l’écart du tourisme de masse, et peu peuplée, c’est la seule façon de visiter l’ensemble de la péninsule. 
Manaure

Premier stop dans une ville où on « cultive » le sel; de vaste champs sont inondés d’eau de mer, on laisse ensuite évaporer l’eau, pour récolter le sel et le vendre. Un processus similaire au Salar de Uyuni en Bolivie. 



Uribia

Autoproclamé « Capitale Indigena de Colombia », Uribia est la porte d’entrée officielle de la Péninsule Guajira. 
À partir de là, il n’y avait plus de route pavée… que des sentiers au mieux en mauvais état.
Plus on roulait et moins la végétation était dense, jusqu’au point où il n’y avait plus rien d’autre que des cactus, des troncs d’arbustes séchés et beaucoup beaucoup de sable à 360.
Cabo de la Vela

Jusqu’à il n’y a pas si longtemps un simple village de pêcheurs anonyme baignant dans une baie aux eaux turquoise, l’endroit s’est transformé en quelques années en une véritable Mecque mondiale du Kitesurf (beaucoup de vent). 


Résultat; l’endroit regorge de petits hostels et restaurants éparpillés le long de la plage. 
Pas besoin de faire parti d’un tour pour se rendre à Cabo de la Vela. Il est possible de s’y rendre avec un minubus de Riohacha à Uribia, suivit d’une camionnette de Uribia à Cabo.


Cerro Pilon de Azucar

Petite randonnée jusqu’au sommet du « Pilon de Azucar », une petite montagne bordant l’océan. 
L’endroit offre un superbe panorama aux couleurs contrastée; le sable orange, des traces de lacs asséchés tout blanc (sel), un océan bleu azur et le ciel.



Cueva del Diablo


Faro (phare)


Cette journée bien remplis se terminait en assistant au coucher de soleil du haut du phare surplombant Cabo de la Vela. 
De retour à Cabo, nous en étions quitte pour une nuit en hamacs à la (presque) belle étoile (pas de mur, juste un toit en paille). 


À 2 pas du Vénézuela, il est plus facile (et moins cher) pour les habitants de s’approvisionner dans le pays voisin. Du coup, la seule bière disponible sur la péninsule est la Polar du Venezuela. 

JOUR 2 – LE NORD DU SUD

21 Juin 2017
Le programme du jour était simple; s’enfoncer encore plus loin dans la péninsule. 
Passé Cabo de la Vela, nous entrions dans la parti peu fréquentée de la péninsule; le Alto Guajira, où seuls les locaux et des 4×4 chargés de touristes pouvaient (et voulaient) s’y rendre. Un No Man’s Land fait de zones désertiques, ponctués de plages à faire rêver.


Playa Pusheo

Plage dans une baie de couleur azur. 

Dunas de Taroa

En s’enfonçant encore plus loin, la végétation disparaissait complètement. Il n’y avait que du sable à perte de vue dans toutes les directions. 
Puis les dunes bordant l’océan du mini désert de Taroa apparaissaient devant nous.


Punta Gallinas

Un peu avant le coucher du soleil, nous atteignons Punta Gallinas. 
« Quel endroit formidable » – Pour sur, personne ne dira jamais cela à propos de Punta Gallinas tellement l’endroit est sans aucun intérêt… et laid. 
Sans aucun intérêt… ne serait-ce que c’est le Nord du Sud. Alors que nous avions atteint l’extrême sud du continent sud américain (Puerto Williams en Terre de Feu) pour le jour de l’an presque 6 mois plus tôt, nous étions cette fois à l’extrême nord de ce même continent pour le solstice d’été (21 juin). 


En ce lieu précis, nous étions à plus de 7500km à vol d’oiseau de Puerto Williams… et à « seulement » 3600km de Montréal. 
Difficile de trouver un endroit plus symbolique pour finir notre Tour de l’Amérique du Sud. En effet, plus que 5 jours et nous quittions définitivement l’Amérique du Sud après respectivement 11mois pour moi et 8 pour Tanzi. À sa décharge, Tanzi avait visité les 12 pays et le territoire constituant le continent sud américain… il me manquait pour ma part le Paraguay…
Pour l’heure, nous passions la nuit dans le minuscule village de Punta Gallinas, avec une forte impression de bout du monde (métaphoriquement parlant) et une 2ème nuit en hamac (hyper confortable… pas des jokes). 



Toute bonne (et même mauvaise) chose ayant une fin, nous remballions nos trucs à la première heure le lendemain, pour traverser toute la péninsule d’un coup et retourner à Riohacha. 


Nous avions débuté cette aventure avec l’unique intention d’atteindre l’extrême nord du continent. Ce serait cependant faire une grosse erreur de réduire la Guajira Peninsula à cela. 
Visiter la Guajira Peninsula c’est visiter un endroit hors du commun, qui coupe le souffle au niveau des paysages et qui offre un mini choc culturel lorsqu’on se retrouve confronté à la qualité de vie du peuple Wayuu. Je crois qu’ils échangeraient sans hésiter ces panoramas pour des terres fertiles. 
Oui la Guajira Peninsula fait parti de la Colombie, mais c’est un tout autre monde!



Petit conseil avant de terminer. Peu importe ce que vous faites sur la Guajira Peninsula, ne pissez surtout pas contre le vent 😉 

Épisode 125 – Colombia + Caraïbes =

Mon Premier est réputé comme LA plus belle ville de Colombie, 

Mon Second est réputé comme LA plus belle ville des Caraïbes,

Mon Troisième est LA ville la plus touristique de Colombie, 
Mon Tout est une seule et même ville.

Cartagena de Indias… l’une des premières villes fondées par les espagnols (en 1533) sur le Nouveau Monde… alors qu’ils pensaient avoir atteint les Indes.


Décrit comme un parfait mélange des cultures africaine, espagnole et caribéenne, se perdre dans les dédales de rues labyrinthiques de la vieille ville fortifiée & inscrite au Patrimoine de l’UNESCO est un régal pour les yeux et un retour dans le temps.


L’un des principaux port où transitait les richesses du continent sud americain en route pour l’Espagne, Cartagena de Indias fut attaquée à de multiples reprises par les pirates. 

En 1586, Sir Francis Drake, célèbre pirate britannique, alla même jusqu’à capturer la ville. Il la libéra en échange d’une imposante rançon. 

Par les suite, les espagnols commencèrent à construire les fortifications qui sont aujourd’hui l’un des éléments phare de la ville; 11km de remparts ceinturant la ville et une multitude de forteresses un peu partout autour sur la terre et au large. 
Au 17ème siècle, Cartagena de Indias était la « capitale » de l’esclavage dans les Caraïbes. 

Bastion Santo Domingo

Seul véritable endroit qui vaille le coup sur le mur qui ceinture la vieille ville. L’endroit offre une superbe vue sur l’océan, la vieille ville, et « Little Miami » (étroite bande de terre bordant l’océan, où se trouve une multitude de hauts édifices à condo). 



Castillo San Felipe de Barajas

Sans aucun doute le plus imposant & impressionnant « chateaux » construits autour de Cartagena de Indias. 

Se dressant un peu en dehors de la ville fortifié, telle une espèce d’immense pyramide incomplète ou, comme Tanzi l’a suggéré, « une grosse crotte de chien »… c’est selon. 


Peu importe, difficile d’avoir une meilleure vue de Cartagena que depuis le Castillo. 


MOMPOS
Après avoir attendu en vain notre transport durant toute l’avant-midi, nous passions au Plan B… en catastrophe… en sautant dans un taxi roulant en direction du Terminal de Cartagena, pour sauter dans un collectivo pour Magangue, puis un petit traversier pour La Bodega, pour arriver In Extremis de l’autre coté et sauter dans le dernier collectivo de la journée en partance pour Mompos. 
Bienvenue à Mompos, officiellement Santa Cruz de Mompox, ville coloniale extrêmement bien préservée, inscrite au Patrimoine de l’UNESCO, qui semble sorti du passé. 


Située au coeur de la zone marécageuse du Rio Magdalena, Mompos était autrefois une halte impossible à manquer lors du transfert des richesses du continent vers Cartagena. 
« À Caracas je dois ma vie, mais à Mompos je dois ma gloire »… telles sont les paroles prononcées par Simon Bolivar, le « Libérateur » de l’Amérique du Sud espagnole, lui qui a passé beaucoup de temps à Mompos avant de commencer la Révolution. 


C’est en parti ce qui explique que Mompos fut la 1ère ville colombienne à déclarer son indépendance de la couronne espagnole. 
En marchant dans Mompos, le temps donne l’impression de s’être arrêté il y a de cela quelques centaines d’années; 6 petites églises, autant de places publiques, des rues bordées de bâtiments tout blanc collés les uns aux autres, et une superbe promenade le long de la rivière. 


Il existe une sérénité et une authenticité comme on en retrouve rarement dans une ville dite touristique en Amérique du Sud. De fait, mis à part le tourisme local (colombiens), on peu compter sur les 2 doigts de la main les touristes étrangers. 
On fait le tout en moins d’une heure (en prenant bien son temps et en marchant à reculons), mais Mompos a une ambiance unique qui fait du bien à l’âme. 



Même si il n’y a pas grand chose à faire d’autre que regarder le temps passer, il a fallu se résigner à quitter Mompos tellement on y était bien. 


Direction la cote des Caraïbes (encore).

Épisode 78 – Lost in the Los Nevados

07.30 – 24 aout 2016
Je regardais tranquillement Medellin s’éloigner derrière moi alors que la vallée était couverte de sa brume matinale.
Direction la Zona Cafetera, ou plus communément le « Triangle du Café »… étrange destination pour un non buveur de café…
MANIZALES
Une route sinueuse menait jusqu’à Manizales, ville universitaire de 350000 habitants perchée tout en haut d’une vallée montagneuse, et ma porte d’entrée dans le triangle.
Aussitôt arrivé que je sautais dans le cable car (un autre) pour rejoindre la haute ville.
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Au premier coup d’oeil, j’aurais dit que Manizales était une ville de merde sans charme (je l’avais même écris)… mais bon, comme j’avais tout mon temps, j’avais les moyens d’y « perdre » une journée.
Choix judicieux puisque passé une première impression désagréable, qui vous donnait envi de prendre vos clics et vos claques et de partir sans plus tarder… et en faisant abstraction de l’étrange rue principale avec ses grands palmiers (on est en montagne à 2100m d’altitude!!!), Manizales renfermait quelques trésors (oui oui, le mot n’est pas exagéré) qui valait la peine de s’y arrêter une journée (pas plus).
D’une part, tout en haut de la ville se trouvait une magnifique promenade offrant de super points de vue sur les montagnes et vallées environnantes (malheureusement pour moi, la lumière ce jour là était nul… du coup toutes mes photos sont à chier…).
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La promenade culminait avec le « Monumento a los Colonizadores (monument en hommage aux colonisateurs) », sculpture impressionnante de réalisme comme rarement j’en avait vu et hommage au premiers colons de Manizales.
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Je fais une parenthèse pour dire que peu importe où je vais en Colombie, les cerf-volants (kites) sont très populaires auprès des enfants… vous savez ces objets tout simple qui pouvaient occuper la journée des enfants avant l’avènement des ordis et téléphones intelligents de ce monde… mais bon, il est toujours plus facile de surveiller un enfant qui fixe la TV dans le salon que de se donner la peine d’aller au parc avec lui.
La basilique et la cathédrale de l’Immaculé Conception valent aussi 1 seconde de votre vie; l’une pour son ensemble (intérieur comme extérieur et qui pourrait être un parfait décor pour un film d’horreur), l’autre pour son intérieur composé d’impressionnantes arches de bois… et une Plaza Bolivar (encore) avec une statue de Simon Bolivar (encore)… représenté en espèce d’oiseau de la mort (ça c’est nouveau).
Clou du spectacle, je séjournais dans une auberge familiale aux allures de vieux château… avec un espèce de bar hawaïen bizarre au sommet… qui offrait une superbe vue sur toute la ville.
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Overall, ville de montagne, mais un peu trop urbaine à mon gout.
Après 1 journée bien remplis, je reprenais le cable car pour descendre en basse-ville, sautais dans un bus, défaisais la route sinueuse jusqu’en bas de la vallée, et me dirigeait vers le coeur de la Zone Cafetera.
SALENTO
Depuis mon arrivé en Colombie, Salento était LA destination que j’avais le plus hâte d’atteindre. Non pas pour le village en tant que tel, mais pour sa proximité avec le Parc National Los Nevados.
Nevados signifie en espanol « neige éternelle ». Le parc « protège » quelques-uns des derniers sommets enneigés se situant au niveau des tropiques; 5 volcans, dont 3 dormants et 2 actifs, tous entre 4700 et 5300m d’altitude.
3 de ces volcans sont encore aujourd’hui considérés comme des Nevados, mais il faut maintenant aller à plus de 5000m pour voir de la neige « éternelle ». Vous aurez donc compris que ce n’est qu’une question de temps avant que la neige disparaisse totalement…
Du nombre, le Nevado del Ruiz est le plus beau, haut (5321m) et dangereux (interdit d’accès); sa dernière grosse éruption (1985) a tué 22000 personnes et fait disparaitre le village de Amero de la carte.
Les 2 montagnes qui attirent plus particulièrement mon attention sont le Nevado de Tolima, 2ème plus haute montagne du parc (5220m) et le Paramillo del Quinto… autrefois Nevado del Quinto, dorénavant appellé Paramillo (haute montagne) depuis qu’il a perdu sa neige éternelle… sommet à 4750m, qui offre une splendide vue sur tout le parc et les 3 Nevados par temps clair.
Malheureusement pour moi, les volcans sont dans les nuages en quasi permanence dû à El Niño. C’est donc dire que même si j’atteints leur sommet, j’ai 90% de chances de n’avoir aucune vue… mais j’ai 100% de chance de ne pas avoir de vue si je n’y vais pas.
Autre inconvénient; il est obligatoire d’avoir un guide ($$$)… même si j’ai tout mon matériel et que les ascensions sont réputés faciles.
Salento dans tout cela; un village sans histoire situé sur un plateau perdu dans un cadre enchanteur de montagnes toutes vertes.
La Plaza Mayor avec (surprise) un monument de Simon Bolivar au milieu… et le Camino Real (rue principale), bondés de boutiques & restaurants pour attirer les touristes, jurent avec la tranquillité du reste du village.
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En une après-midi, j’avais déjà fait le tour des compagnies de plein air et ramassé toutes les informations dont j’avais besoin pour ma randonnée.
PARAMO TREK
Les no.1 à Salento… mais ne sont pas flexibles (randonnée sur le Paramillo del Quinto seulement… le Nevado de Tolima étant hors de question) et seulement en groupe; 6 personnes, 470000cop/personne (environ 160$) pour 3 jours,
SALENTO TREKKING
Je ne les ai jamais trouvé…
FOG WALKERS
Nouvelle compagnie avec des forfaits hors de prix… même le gars au comptoir me disait que les prix n’avaient pas de bon sang (son honnêteté est tout à son honneur, mais il devrait repenser à sa stratégie de vente),
CRESTED OUTDOORS
Diego est semble-il LE guide par excellence des Los Nevados. J’aI eu une très bonne et surprenante discussion avec lui.
En lui expliquant mes intentions, mon expérience de montagne et tout le matériel que j’avais, il m’a donné une réponse complètement inattendue; « if I was you, I would do it alone (si j’étais toi, je le ferais tout seul).
Le meilleur guide de la région me disait que je devrais faire la randonnée tout seul.
Moi; « … mais c’est obligatoire d’avoir un guide dans le parc non?!? »
Diego; « mmm… oui et non… il n’y a pas de garde dans le parc et le seul endroit où ils vérifient est à l’entrée officielle du parc à 150km d’ici. Avec l’experience que tu as, l’ascension devrait être sans grande difficulté ».
Dans une gentillesse extrême, il avait pris le temps de me donner des infos sur le parc; où bivouaquer (camper), la localisation des points d’eau pour faire le plein, les difficultés du terrain, etc.
J’avais l’équipement, l’expérience, la volonté et surtout la folie pour le faire seul. Ma décision était prise…
LOS GRINGOS EXPEDITION
Jour 1 – LA TÊTE DANS LES NUAGES… LES PIEDS DANS LA BOUE
07.30 – 27 aout 2016
Je sautais dans un « willie » (vieux jeeps américains reconvertis en transport en commun) à la première heure en direction de Cocora quelques 20km plus loin. À la manière des locaux, j’étais agrippé debout derrière le jeep.
Quelque chose de magique s’était passé la nuit dernière; juste avant d’aller au lit la veille, 3 personnes étaient arrivées dans mon dortoir. Après leur avoir brièvement parlé de mon intention de faire une randonnée dans les Los Nevados sans guide, ceux-ci voulaient se joindre à moi.
À minuit moins 1 de mon départ, je trouvais des compagnons;
– Jordi | Espagnol
– Larry | alias le « sleepwalker » | Canadien
– Hannah | Allemande
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07.50 – Moi et mes 3 gringos quittions Cocora (2445m), minuscule village au pied du parc Los Nevados. Nous marchions alors dans la vallée de Cocora; plaine montagneuse parsemé de waxpalm (espèce de très haut et mince palmier et arbre national de Colombie). La vallée propose un sentier en boucle d’environ 6 heures… la plupart des touristes de passage à Salento se contente de faire cette marche.
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Pour notre part, nous ne faisions que passer dans la vallée et prenions un embranchement pour rejoindre les Los Nevados.
Dès le départ, le sentier proposait une très bonne inclinaison, rendant l’ascension difficile.
12.15 – Après avoir atteint Estrella de Agua (3250m), le sentier devenait extrêmement boueux. En contrepartie, il était extrêmement bien balisé.
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Nous sortions finalement de la forêt pour gagner un plateau à 3700m. À partir de là, le paysage changeait du tout au tout pour devenir toundra.
16.00 – Nous finissions notre journée à marcher dans le brouillard jusqu’à La Primavera (3700m), notre refuge du jour, une ferme/gite familiale située dans les hauteur d’une vallée toute verte.
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RÉSUMÉ DU JOUR
Distance 22km
Dénivelé positif +1700m
Définelé négatif -300m
Heure de marche 8 heures
Jour 2 – OÙ EST LE FOUTU SENTIER
La nuit, passée dans un bâtiment fait de planches de bois non isolés, avait été GLACIALE. Tellement pas près pour une randonnée du genre, Jordi avait passé la soirée avec ses bas Ralph Lauren dans les mains 😉
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Nous avalions notre déjeuner en vitesse pour prendre la « route » au plus vite.
Nous avions alors une vue sublime et complètement dégagée des environs. On pouvait admirer la vallée d’où nous étions arrivée à droite, le Nevado de Tolima (montagne au sommet enneigé) au centre gauche et le Paramillo del Quinto (notre destination du jour) en arrière gauche.
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Contrairement à la veille, le sentier était dorénavant tout sauf bien balisé.  Je perdais complètement la trace du sentier, pour la retrouver quelques minutes plus tard… et ainsi de suite. Je m’en remettais à mon application maps.me et à mon instinct.
Nous marchions alors dans une vallée faite de cactus bizarres et de marécages… une vallée exempte de son… pas même un seul oiseau.
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Après 2h de marche, nous arrivions sur un promontoire à mi-hauteur d’une nouvelle vallée. Nous étions à plus de 4000m et le paysage devenait désertique.
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Pour atteindre le sommet du Paramillo del Quinto, 2 choix s’offraient à nous selon maps.me;
– Descendre dans le fond de la nouvelle vallée et remonter de l’autre coté,
OU
– Longer la montagne en marchant dans une zone de glissement de terrain.
Bien que plus dangereuse, je préférais l’option de longer la montagne.
Nous entamions donc notre longue et périlleuse traversé.
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12.20 – Après plus de 2h de marche dans la zone de glissement de terrain, je devais voir la réalité en pleine face; j’avais pris la mauvaise décision… continuer à longer la paroi ne menait nul part et j’avais depuis longtemps perdu toute trace du sentier. Le sommet du Paramillo del Quinto semblait alors plus loin que jamais.
Je me sentais terriblement mal envers mes 3 gringos qui m’avaient suivit les yeux fermés. Heureusement pour moi, ils se montraient très compréhensif, notamment en raison du fait que la vue était impressionnante.
Alors à plus de 4550m, nous prenions la décision d’abandonner l’idée de gagner le sommet et de descendre jusqu’en bas de la vallée.
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Une fois au fond, je réalisais que ma décision de marcher sur la paroi avait été COMPLÈTEMENT INSENSÉE. Or, je n’avais alors pas le point de vue que j’avais du fond de la vallée et il était toujours plus facile d’analyser après coup.
À partir de là, nous décidions de regagner notre gite de La Primavera par une nouvelle vallée. Ma carte montrait 2 sentiers parcourant cette vallée, mais il nous était impossible de les trouver. Ne sachant pas où étaient les sentier, je savais par contre dans quelle direction se trouvait notre gite; il « suffisait » de descendre jusqu’au fond de la vallée. Nous allions donc descendre en ligne « droite ».
La vallée s’avérait être un véritable labyrinthe parsemée de ravin et rivière difficilement franchissable. Nous étions constamment à rebrousser chemin pour contourner les obstacles. La crainte s’installait alors dans le groupe et les visage se crispaient. Nous étions perdu, mais je gardais le moral puisque je savais dans quelle direction aller.
15.00 – Nous arrivions finalement dans une plaine au bout de la vallée. Ne restait alors « plus qu’à » monter une montagne de +/-300m et le gite se trouverait derrière. Le brouillard faisait alors son apparition en force.
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La Primavera sortait finalement du brouillard de l’autre coté. Nous étions sain et sauf après ce qui était sans aucun doute l’une des journée de randonnée les plus bizarre de ma vie.
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RÉSUMÉ DU JOUR
Distance +/-24km
Dénivelé positif +/-1200m
Définelé négatif +/-600m
Heure de marche 8.5 heures
Jour 3 – TOUT CE QUI MONTE DOIT REDESCENDRE
07.30 – Ne pouvant pas me fier à maps.me, je devais renoncer à explorer plus en détail le parc et me résignais à terminer mon périple dans les Los Nevados et redescendre jusqu’à Cocora avec mes 3 gringos.
Nous prenions le décision de descendre par une valkée différente que celle par laquelle nous avions fait l’ascension. Dès le départ, nous perdions la trace du sentier… pour le retrouver quelques minutes plus tard et ne plus jamais en perdre la trace.
Le Nevado de Tolima se decouvrait l’instant d’une seconde pour nous dire Au Revoir.
La descente passait par un super sentier panoramique avec une vue imprenable sur les environs, et passant par des champs et fermes perchées dans les hauteurs de la vallée. Le genre d’endroit magique où tu veux rester jusqu’à la fin de tes jours.
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Nous pénétrions ensuite dans la forêt, puis gagnions la vallée de Cocora pour finalement gagner Cocora. J’étais alors devenu un zombie avec les jambes en guimauves. Il n’y avait plus aucune activité dans mon cerveau, je laissais mes jambes me guider.
À 13.50 nous avions une bière à la main en attendant le Willie qui allait nous ramener à Salento.
RÉSUMÉ DU JOUR
Distance +/-24km
Dénivelé positif +/-600m
Définelé négatif +/-1850m
Heure de marche 6.5 heures
Au final, on va le dire une fois pour toute; vous n’avez pas besoin de guide pour aller dans les Los Nevados à partir de Salento… mais vous risquez de vous perdre… et ce sera une expérience magique.
Réputé comme un endroit où il fait un temps de cul à l’année, nous avons été extrêmement chanceux d’avoir 3 jours sans pluie et avec peu de nuages.
Constat personnel inquiétant; mon mois au Canada a faut beaucoup plus de dommage que je ne l’aurais pensé; j’ai perdu toute ma bonne forme physique accumulée durant les 3mois précédents. Il faudra recommencer presque à zéro.
DOSSIER SPÉCIAL – LE CAFÉ COLOMBIEN POUR LES NULS

Par le passé, la Colombie a toujours eu 2 grosses exportations; l’or blanc… pas vraiment legit… et le café.

De passage à Salento, au coeur de la Zona Cafetera, je pouvais difficilement quitter la région sans visiter une plantation de café.
Mon choix s’arrêtait sur la Finca Don Eduardo, la plus vieille plantation de café de Salento (plus de 100ans) et propriété de Tim, un vieil australien passionné de café. C’est peut-être la visite guidée la plus passionnante que j’ai eu de ma vie… même si je déteste le café.
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Tout d’abord, un petit bourrage de crâne;
– Il y a 5 types de café dans le monde, mais seulement 2 sont commercialisés;
1. ARABICA
Originaire de l’Éthiopie, ce type de café a plus de gout et moins de caféine. Il y a plus de 100 sous-types de café Arabica réparti en 2 grandes familles; les traditionnels et modernes (développé en laboratoire). Aujourd’hui, la très grande majorité du café est de type moderne.
2. ROBUSTA
Originaire d’Afrique de l’Ouest, ce type de café contient beaucoup de caféine mais a un gout désagréable pour la majorité des gens.
– La Colombie est à ce jour le 4ème plus gros exportateur de café au monde après le Brésil (1er… en produisant plus du 1/3 de la production mondiale), le Vietnam (2ème), l’Indonésie (3ème), et devant l’Éthiopie (5ème), le Mexique (6ème) et l’Inde (7ème).
– Les meilleurs cafés dans l’ordre;
1. Arabica Washed Coffee
2. Arabica Unwashed Coffee (le sucre pas complètement enlevé)
3. Robusta
Vous aller comprendre washed/unwashed plus loin.
– La Colombie est le 2ème producteur mondiale de Arabica Washed Coffee. C’est donc dire que le pays est reconnu pour son café de grande qualité.
– Le café venant du Panana est le café le plus reconnu dans le monde ($$$). Il a gagné les médailles d’Or lors des 10 dernières années. Une tasse de café pananéen peut couter jusqu’à 20$
– Il y a plus de 3000 fermes de café en Colombie. La plupart sont de petites fermes qui vendent leur production à des usines qui commercialisent le café.
– Le café pousse à l’année longue, mais doit idéalement être récolté durant la mousson (les mois pluvieux).
– Une fois cueilli, il est impossible de différencier un type de café d’un autre. Toutes les graines de café sont pareil.
– Une plantation de café n’est pas du tout comme un vignoble. Le café pousse dans de petits arbustes disposés de manières aléatoires sur un flanc de montagne. Tout peu influencer le gout du café (climat, qu’est-ce qui pousse à coté, etc.), de sorte que beaucoup de plantation de café font aussi pousser des ananas, des avocatiers, etc.
Voici donc le processus du café de la plantation jusqu’à votre tasse en 24 étapes.
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Étapes 1, 2 & 3
Développer la plante de café en incubateur
Étape 4
Après 5 mois, la plante est prête à être transplanté dans le sol.
Étape 6, 7 & 8
Cela prend entre 30 et 36 semaines avant de voir les fleurs de café se transformer en cerises de café
Étapes 9 & 10
La cueillette. Les cerise rouge sont prête à être cueilli, les noires ne sont plus bonnes et les vertes ne sont pas encore prêtes.
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Étapes 11, 12 & 13
Despulpadora. Il faut extraire les graines de café des cerise.
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Étape 14
Une fois les graines extraites des cerises, il faut enlever le sucre du café. Ceci se fait avec le processus de fermentation; les graines sont mises dans l’eau… celles qui flottent sont éliminés… celles qui coulent sont conservés. Il faut répéter le processus en changeant l’eau de 5 à 8 fois pour que les graines soient complètement exempte de sucre (d’où le Arabica Unwashed Coffee d’un peu olus haut). Qui dit fermentation dit alcool. Les colombien font de l’alcool avec l’eau utilisé pour extraire le sucre; la Crema de Coffee goute et ressemble à du Bailey’s.
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Étape 15, 16 & 17
Il faut maintenant faire sécher les graines (de 7 à 18 jours). Dans la Finca Don Eduardo, on utilise un système de double toit; 1 toit semi-transparent et rétractable par beau temps, et un toit de béton en dessous où l’on dispose les graines pour sécher. En période de cueillette, les routes sont couvertes de graines de café à sécher.
Étape 18 – Les graines de café sont vendus aux usines.
Étapes 19, 20 & 21
Trilladora – Une mince peau ressemblant à une feuille de papier est enlevé des graines de café. À ce moment les graines sont verdatre et ressemble un peu à des peanuts. Les graines noires sont éliminées.
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Étape 22
L’étape la plus importante et difficile; il faut faire rôtir à sec les graines de café jusqu’à obtenir une couleur chocolaté. Plus la graine est rôtie et moins elle aura de caféine (Starbuck a des graines extrêmement rôties).
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Étape 23
Mouler les graines de café.
Étape 24
Déguster le café
Au final, pour 2 tonnes de cerises de café récoltés, il y aura environ 14kg de café.
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Quelques trucs pour boire votre café;
1. Le meilleur moyen de boire du café est en utilisant une presse francaise?!?
2. Il est préférable d’acheter des grains de café et de les mouler vous même,
3. Le meilleur moyen de boire du café Robusta est en Expresso… et le pire moyen de boire du café Arabica est en Expresso.
Au fait, vous connaissez Juan Valdez… la célèbre marque de café? Eh bien Juan Valdez n’a jamais existé, c’est un personnage fictif inventé pour représenter le label de qualité du café colombien.
Direction le Sud. Goodbye Salento.
P.S. Dans la catégorie « pas très éco responsable » et qui me chicote depuis mon arrivé en Colombie; j’ai pu observer depuis mon arrivé en Colombie qu’il y avait BEAUCOUP TROP de compagnie d’autobus. Pour un même trajet, il peut y avoir 4-5 bus qui partent en même temps et qui roulent tous presque vide. Il n’y aurait pas moyen de travailler conjointement? Quand on pense qu’on ne voit que cela des bus sur la route, cela pourrait faire toute une différence.