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Épisode 66 – Salut Vasat

*Avant de commencer, sachez que j’ai effacé par erreur mon article au moment où j’allais le publier. Pas besoin de vous dire que j’étais en #%^€£¥ (extrêmement content). J’ai passé bien près de ne pas le réécrire… mais j’ai changé d’idée il y a quelques jours.

2 avril 2016 – 07.00 – Antsirabe
C’est les 2 genoux bien enfoncés dans le siège en avant de moi et collé contre une petite grosse malgache que je commençais mon périple en direction du centre-sud du Madagascar. Contrairement à la plupart des voyageurs, qui louent un chauffeur et un 4×4 pour faire le tour de l’ile, Andréanne et moi avons décidé de voyager à la manière des locaux en taxi-brousse… 
Taxi quoi?!?

Taxi-Brousse… 
Transport collectif… 

Moyen le plus économique… 

Mais aussi le plus pénible… 

Et lent… 

Pour parcourir le pays. 
L’idée est simple; vous prenez un vieux panel avec le moins de confort possible… et vous rentrer le plus de gens possible sans que personne ne meurt étouffé. 
En dehors de Antananarivo, Antsirabe et Fianarantsao (les 3 plus grandes villes du Madagascar), avoir un véhicule personnel est un luxe qu’à peu près personne ne peut se payer. Les gens dépendent donc des taxi-brousses pour tout leur déplacement. 
Ces panels, au mieux en très mauvais état, sont fait pour des personne de petite taille, n’ont généralement pas de ceinture et sont chauffés par des imbéciles qui se croient pilote de Formule 1. Certains sont de véritables discothèque mobile… pas cool quand la musique qui joue ressemble à ma copine chantant du karaoke (désolé Tanzi ;-).
Il y a différent type de taxi-brousses, mais ils ont généralement 2 places à coté du conducteur, et de 3 à 5 rangées de 3 sièges à l’arrière. Les taxi-brousse Nationaux (longue distance) se limitent généralement à 4 personnes par rangées. Les Régionaux eux vont jusqu’à 5 personnes par rangées. Ajoutez à cela que les jeunes enfants ne comptent pas puisqu’ils ne paient pas. C’est donc dire qu’une rangée pourrait théoriquement avoir 5 personnes avec 5 enfants dans les bras. Ça fait du monde à la messe. Ils partent seulement quand ils sont plein, ce qui rend les horaires difficile à déterminer à l’avance.
J’aimerais clarifier l’expression « longue distance ». Ici, 300km est considéré comme une très longue distance. Avec de la chance, ces véritables boites de conserve sur 4 roues roulerons à environ 40km/h… 50km/h si votre pilote est un As. La raison, les routes sont dans un état L A M E N T A B L E. On m’a raconté que le gouvernement refait en même temps toutes les routes tous les 20ans (vraiment stupide). C’est donc dire que les routes sont belles 2-3ans… et dans un état pitoyable les 17-18 autres années. Cela fait donc en sorte que les plus belles routes de l’ile sont au mieux des routes de campagne complètement défoncés. Certains nids de poule sont tellement grand qu’on dirait de petite montagne. 
Ne vous laissez pas impressionner par les mots « Route Nationale (RN) ». Pas mal toutes les routes sur l’ile sont appelées route nationale… puisqu’il y a bien souvent une seule route desservant toute une région de l’ile. Le guide Lonely Planet recommande même dans son Top 10 des choses à faire au Madagascar de faire la route RN5, un tronçon de 100km sur la cote Nord-Est… on raconte que vous êtes chanceux si vous faites les 100km en 10h… ouch. 
Bref, vous savez donc un peu plus dans quoi on s’était embarqué.

Revenons à nos moutons… nous étions donc en route pour Ambalavao avec un stop obligé/changement de taxi-brousse à Fianarantsao. 
Le temps estimé pour se rendre à Fianarantsao était de 7h30min… pour franchir 290km…
Quelques km après avoir quitté Antsirabe… donc environ 1h plus tard… le brouhaha de la ville était désormais un lointain souvenir et avait laissé place à la campagne… une campagne faite de colines et de rizières (champ de riz) semblant s’étendre jusqu’à l’infini. 

   
    
   
Qui l’eu cru… des rizières au Madagascar. C’est pourtant bien vrai… Il n’y a pas de pingouins au Madagascar, mais les gens mangent du riz matin, midi et soir.
Les voitures avaient fait place à quelques charrues tirées par des boeufs. Seul quelques villages pittoresque ici et là venaient nous rappeler une certaine forme de civilisation.
Une cinquantaine de km avant Fianarantsao, la route… qui était déja en très mauvais état avant… est devenu tout simplement impraticable. Elle était tellement mauvaise que le taxi-brousse avançait à peine. On parle ici d’un tronçon de route champion mondiale des nids de poule… du genre que tout le véhicule doit pénétrer dedans avant d’en ressortir de l’autre coté.
Nous arrivions à Fianarantsao non pas après 7h30min, mais bien 8h20min. Tout cela pour une rutilante moyenne de moins de 30km/h. De loin le plus lent voyage de ma vie. Je sens le besoin de vous rappeler encore une fois que c’est la principale route de l’ile et qu’elle est réputée comme étant la plus belle route du Madagascar.

   
 2h et 60km plus loin, nous arrivions finalement à bon port… Ambalavao
Moi qui voulait me rapprocher du peuple… j’avais été tellement près d’eux aujourd’hui que j’avais pu les sentir et le tâter. 
Peu importe combien pénible avait été ce voyage pour mes genoux et mon derrière, il avait été un véritable régal pour les yeux.

AMBALAVAO – Les Alpes Francaises?!?
Le Lonely Planet (pour ceux qui ne le savent pas encore, c’est la Bible du voyage) décrivait Ambalavao ainsi; le mélange parfait entre un petit village de montagne français et le Wild West américain (cowboy). 
Eh bien… j’ai très bien vu le wild west… je pouvais m’imaginer des cowboy surgir à tout moment et/ou une botte de foin rouler dans la rue… mais je cherche toujours le coté « charmant petit village français ». 

   

   
La longue journée de voyage a vite été chose du passé quand nous avons franchis la porte de l’hotel « La Résidence Betsilao ». En moins de 2 secondes, Jean-Marie, un français propriétaire de l’hôtel, nous prenait sous son aile. Hyper charismatique et doublé d’un talent certain en cuisine, il nous a fait gouté à sa cuisine française version Madagascar (zébu bourguignon et tartare de zébu… entre autre). Je deviens généralement végétarien lorsque je voyage dans des pays pauvre… mais je n’ai pu résister à sa cuisine.
Une fois le souper terminé, Jean-Marie se pointait avec le sourire fendu jusqu’au lèvre, 1 bouteille de rhum ou de vin local à la main… des verre de shooters à l’autre. Difficile de résister. Il se mettait ensuite à nous raconter plein d’histoire qui n’avaient ni queue ni tête. Nous avons séjourné un total de 3 nuits là-bas et je peux dire que Jean-Marie est sans l’ombre d’un doute l’un des meilleur hôtes que j’ai eu de ma vie. 
Nous avons aussi fait la rencontre de Martin, britannique de 41ans (je lui en donnais 25), qui termine la semaine prochaine un voyage autour du monde de 3 ans. Il a commencé sont voyage 1 mois après mon départ du canada pour l’asie… mais il ne s’est jamais arrêté. Il a même eu l’audace d’aller faire un tour en Afghanistan. Je l’écoutais raconter ses histoires et le regardais plein d’admiration. Pas tous les jours que je rencontre quelqu’un dont je suis jaloux…
Fait cocasse, lors de notre 2ème jour, Black Nadia, la chanteuse la plus populaire du Madagascar, était de passage à Ambalavao pour un spectacle en plein air… spectacle auquel nous avons assisté. Elle séjournait au même hôtel que nous. Cela porte à réfléchir quand la chanteuse la plus populaire du pays séjourne dans le même hôtel que des backpackers. 

   
 …
ANJA COMMUNITY RESERVE
Situé à 12km de Ambalavao, le park communautaire de Anja se veut un endroit à ne pas manquer autant pour les paysages que pour les animaux. 

   

   
 
    
   
    
 
    
   
J’ai pu y apercevoir mes premiers lémurs… des lémurs Makakaki… les plus communs… rayés blanc et noir. Il faut savoir qu’il existe 5 familles de lémurs et plus d’une centaine de sous-familles. Peut importe lesquels, ils sont tous végétariens, dorment dans des cavernes, se font bronzer sur des roches le matin et vivent dans les arbres le restant de la journée. Leur seul prédateurs sont les Boa (serpent) et certains oiseaux carnivores.

   

      

   

 

    

 Fait intéressant, les lémurs vivent en famille, enterrent leurs morts, éprouvent de la joie et de la tristesses et ne peuvent pas boire de l’eau directement. Il doivent plutôt boire l’eau contenu dans la terre (une eau pleine de minéraux). 
C’est aussi lors de cette visite que j’ai appris la signification du mot « vasat » (étranger blanc). TOUS les enfants criaient « Salut Vasat » lors de notre passage. Parfois tu te promènes seul sur une route avec personne autour, et tu entends un « salut vasat » au loin… c’est assurément pour toi. 
On a terminé la visite en beauté en rencontrant un gros caméléon…

  

LE ROI DE LA MONTAGNE… du MADAGASCAR
Notre raison première pour venir dans ce coin du Madagascar était pour y faire une randonnée dans le parc Andringitra. Ce parc était réputé pour ses paysages magnifiques en plus d’avoir le 2ème plus haut sommet du Madagascar à 2658m (le premier étant une espèce d’aiguille rocheuse inaccessible). Le parc est situé dans la région de l’ethnie Betsileo, l’une des 18 ethnies qui composent le peuple Malgache, réputée comme étant les meilleurs pour la récolte du riz (ils font 3 récoltes par année au lieu de 2 pour tous les autres) et de fervent opposant au roi qui voulut unifier toutes les ethnies sur l’ile il y a quelques siècles. 
JOUR 1

Après 3h de 4×4 sur une route de terre, nous étions désormais au beau milieu de nul part à l’entrée du parc. 

   
   
Tout le long du trajet, nous avions pu croiser des centaines… peut-être même des milliers… de gens marchant sur la route. Tous les lundis (et nous étions lundi) les gens de toute la vallée se rendent au marché du village principal des environs pour y vendre leur récoltes. Ils marchaient avec leur marchandise sur la tête. Certains pouvaient marcher pendant des heures. Je me serais cru dans une parade avec moi et Andréanne qui saluait la foule au cris des « salut vasat ».
Nous avons commencé le trek avec nos 2 guides, nos 2 porteurs… et une poule. Mon petit doigt me disait que la poule n’allait pas faire le voyage du retour.

   
 
   
   

    
    
S’alternait donc des paysages de plaines et de montagnes, de même que 2 chutes. Ces 2 chutes ont une signification symbolique pour les Betsileo. L’une représente la femme et l’autre l’homme et sont symbole de fertilité. Chaque année des hommes vont se baigner dans la fontaine des femmes et les femmes font de même dans celle des hommes. On sacrifie aussi des zébu à tête blanche dans les chutes au début de la saison (signe de pureté). Considéré comme sale, les cochons ne sont pas admis dans le parc. Il est aussi interdit d’en manger puisque cela apporterait la malchance, la pluie et le tonnerre. 
Arrivé au camp vers 2h, nous avons décidé de prendre de l’avance sur la journée suivante et d’aller tout de suite en haut du Pic Boby… de son nom original « Pic Imarovolanitra »… qui signifie « tout près du ciel ». J’avais l’impression d’être minuscule devant la grandeur de la nature qui m’entourait.

                  
Au final, nous avons marché 17km, monté 1000m et descendu 600m. 
Pour la nuit, nous étions seul au beau milieu d’un parc sur une ile au large du continent africain. Je crois que l’expression « au milieu de nul part » est faite pour ce genre de situation.
JOUR 2

Puisque nous avions monté jusqu’au pic Boby la veille, la randonné du jour 2 s’en voyait grandement rétrécit. Après 10km de marche, nous étions déjà au camp du 2ème soir un peu avant 10am. 

                
Le trek étant supposé durer 3 jours, nous avons argumenté fortement avec le guide pour boucler le tout en 2 jours. Du camp 2, il ne restait qu’à descendre la montagne sur 5km pour ensuite marcher 15km jusqu’à un village où on pourrait prendre un taxi-brousse pour retourner sur Ambalavao. 
Celui-ci acquiesça à notre demande en posant une condition; nous devions être rendu au village idéalement avant 14.00, au plus tard avant 15.00, sans quoi nous risquions de manquer le dernier taxi-brousse pour retourner à Ambalavao. Manquer le taxi-brousse signifierait rester à coucher dans un village qui n’avait aucun hébergement pour touriste. 
Moi et Andréanne étions bien décidé à boucler le tout le plus rapidement possible. Le moi avec toute mon expérience de randonnée se disait que 20km en descente et sur le plat seraient de la petite bière à boucler avant 14.00 (donc en 4 heures). Or, ce coté de moi avait complètement oublié que j’étais présentement dans ma pire condition physique des 10 dernières années. J’avais eu la merveilleuse idée de penser qu’il n’était pas nécessaire de me remettre en forme avant mon départ de Dubai… que mon voyage serait la remise en forme. 

            
Ce qui devait arriver arriva…
Après 5km sur le plat (donc 10km à faire), je n’avançais plus. La randonnée, qui est normalement mon activité favorite, était devenu mon pire ennemi. 
À un certain moment, j’ai dit à Andréanne de partir en avant et de ne pas m’attendre. J’avais peur de manquer le dernier taxi-brousse et croyait que si elle arrivait là-bas avant moi elle pourrait éviter qu’on le manque. De son coté, elle avait peur que je m’effondre et que personne ne soit là pour m’aider (elle n’avait pas tort). À force de lui dire que tout irait bien, elle est parti en avant. Pour ce qui est de notre guide, il avait du rester derrière afin de règler certaines complications logistiques du au fait de faire la randonnée en 2 jours au lieu de 3. 
S’en suivit une longue agonie. Je n’avais plus personne avec moi, donc je n’avais plus à mentir à moi-même pour bien paraitre. 
Je m’arrêtais pour souffler à chaque ombre d’arbre. À un certain moment, je ne me rappelais plus de quel coté j’étais arrivé. Il m’a fallu 2 bonnes minutes pour reprendre mes esprits et continuer dans la bonne direction. J’utilisais chaque trou d’eau (même de boue) sur le chemin pour mouiller ma casquette et ainsi me rafraichir la tête. 
Du km 6 au km 1, je regardais toutes les 2minutes mon application GPS/Carte sur mon IPhone. Chaque fois, je croyais avoir marché 200 à 300m… pour finalement réaliser que j’en avais fait moins de 50.

  
14.25 – Ce qui était devenu complètement inconcevable arriva; j’étais rendu au village…
Pas de doute, il faudrait que je me remette en forme… et vite. Les prochains mois n’allaient pas être une sinécure avec le trek de la Reunion, le chemin de Compostelle, le trek en Corse et le Mont Blanc. 
Pour ceux à qui le sort de la poule pourrait intéresser, sachez qu’elle était encore en vie à la fin de la randonnée… à ma plus grande surprise. 

Comble de chance, un taxi-brousse s’est pointé le nez quelques minutes après mon arrivé au village. Nous étions donc en route pour Ambalavao quelques 40km plus loin.
Bien que de courte distance, cette promenade en taxi-brousse fut de loin la plus pénible. Nous étions plus que jamais entassé comme des sardines. Moi avec 4 personnes sur le siège avant (j’étais pris entre un gars assis à moitié sur moi et qui me broyait les os, et la porte coté passager avec sa poignée bien enfoncée dans mes cotes). En ce qui concerne Andréanne, elle était écrasée derrière avec le peuple.
Nous avons fait les 9 premiers km… en 1h… en roulant sur une ancienne route de type pavé romain… je dis ancienne puisque cela ressemblait maintenant beaucoup plus à un dépôt de pierre. Un gars positionné sur le toit du taxi était attitré à enlever les pierres trop grosse sur la route. 
Une fois atteint la route nationale, nous avons pu boucler les 30 derniers km dans un temps respectable de 30/40km/h… respectable pour le Madagascar.  
Vivement les blagues de Jean-Marie pour me dérider. 

LE JOUR LE PLUS LONG
05.20 – Une bonne nuit de sommeil plus tard et nous quittions Ambalavao définitivement. Direction Ranomafana en faisant un transfer par Fianarantsao. 
Fait cocasse maintenant… mais pas sur le coup, en pleine route de montagne avec une falaise sur la droite, le chauffeur s’est arrêté pour aller vérifier l’état d’un pneu. Le hic c’est qu’il n’avait pas mis le frein à main. Le véhicule s’est donc mis à reculer dangereusement. Tout le monde criait dans le véhicule. Je vous laisse deviner la fin. Indice; je suis toujours en vie. 
120km et 5h30min plus tard, le chauffeur du taxi-brousse nous déposait à l’entrée du Parc National Ranomafana. Site de l’UNESCO depuis quelques années, le parc a pour but de conserver l’une des dernières parcelles de rainforest (forêt tropicale) sur l’ile. Il faut savoir qu’autrefois ce type de forêt recouvrait la quasi totalité de l’ile… mais qu’il a quasiment disparu en raison de la déforestation massive et incontrôlé du siècle dernier: Au passage, le parc abrite aussi quelques espèces de lémurs très rare dont le lémur bambou, à ventre roux et dorée (si vous voulez mon avis, ils se ressemblent tous).Nous avons donc passé 3h à monter et descendre dans un labyrinthe de sentier à flanc de montagne.

  
Un peu beaucoup déçu par notre promenade dans le parc, nous avons ensuite entrepris de marcher jusqu’au village situé à quelques 6km en contrebas.
Contrairement au parc, cette promenade nous a permis d’apprécier Ranomafana; de superbes points de vue et de petits villages pittoresques, le tout submergé par la forêt tropicale. C’est sans parler du village de Ranomafana niché au plus bas de la vallée. Définitivement l’un de nos coup de coeur du voyage. 

    

      

S’en est donc terminé de notre périple dans le centre-sud. Nous regagnons Antsirabe dès demain pour ensuite explorer d’autres endroits au pays. Première semaine au Madagascar complétée… et quelle semaine. Toutes les étoiles se sont alignées et nous avons fait beaucoup plus en beaucoup moins de temps que prévu. 

P.S. I – Avant mon arrivé ici, j’avais lu que le Madagascar avait beaucoup de zébu. Sans trop savoir à quoi cet animal ressemblait, il m’a fallu quelques jours pour comprendre que toutes les vaches que je voyais dans les champs n’étaient pas des vaches… mais des zébus. En plus de ressembler aux vaches, ils ont des cornes et une bosse sur le dos. 
P.S. II – La très grande majorité, sinon la totalité des vêtements portés par les gens au Madagascar sont des vêtements données par les occidentaux. J’ai vu quelques personnes se promener avec le chandail d’équipe canada (qui peut jeter ça?!?). J’en ai aussi déduit que beaucoup de gens ont jeté leur chandail de Michael Jordan (ancienne star de basket) à voir la quantité industrielle de gens portant un chandail à son effigie. 
P.S. III – Le Madagascar est la capitale mondiale de la vanille.
P.S. IV – Bien que l’ile ait été « colonisée » par les français, le mot malgache pour dire « Bonjour » est « Salam »… un mot arabe.
P.S. V – On m’a raconté que de minuscules araignées pondent leurs oeufs sous les ongles d’orteil. Les oeufs éclos et on se retrouve avec une colonie de minuscules araignées sous l’ongle. On m’a aussi dit que les personnes portant des flip flop sont les plus à risque… Je porte des flip flop depuis mon arrivé… Fuck it… il fait trop chaud pour porter autre chose.
P.S. VI – La pétanque est probablement le sport le plus populaire au Madagascar… autant chez les jeunes que les moins jeunes.
P.S. VII – Il faut faire attention aux piqures au Madagascar puisque certains moustiques sont porteur de la malaria. Comme d’habitude, je me crois au-dessus des règles et j’ai fait fi des consignes. Vous devriez voir mes pieds. On dirait la figure d’un ado à la puberté. 
P.S. X – Il y a une grande communauté de français au Madagascar. Certains ont immigrés ici tandis que d’autres font du communautaire. Une organisation très nice se trouvant à Antsirabe et aidant les entreprises locales à se lancer en affaire et/ou à se financer se nomme Grandir A.
P.S. XI – Au Madagascar, vous êtes considéré comme des pauvres si vous n’avez pas d’enfant… puisqu’une fois vieux, personne ne pourra s’occuper de vous. 

Catégories : Madagascar
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Publié par Nicolas Pare le 11 avril 2016

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