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Épisode 107 – Sao Paulo

Après 16h de « pur bonheur »… dans un bus vieillot… qui sentait la robine… c’est plutôt moi qui sentais la robine… peu importe… je m’égare…

Je disais donc… Après 16 heures de « pur bonheur » à bord d’un bus, nous arrivions enfin à Sao Paulo, Sampa pour les intimes, non seulement la plus grande ville du Brésil, mais aussi la plus grande ville de l’hémisphère sud de la Terre.
Les origines modestes de Saint-Paul (Sao Paulo en portugais) n’auraient pourtant pas pu laisser présager un futur aussi grand.



SAO PAULO POUR LES NULS
Fondé en 1560 par les Jésuites, sous le nom de « Sao Paulo dos Campos de Piratininga », l’endroit était à l’origine un simple monastère (« Pateo do Collegio »… qui se trouve encore aujourd’hui au centre de la ville) ayant pour mission d’éduquer les amérindiens.


Les 200 premières années d’existences de Sao Paulo furent marquées par l’isolement et la pauvreté. Située loin de la cote à plus de 800m d’altitude (Sao Paulo fut longtemps la seule ville de la colonie portugaise à ne pas se trouver sur le bord de l’Atlantique), les portugais se foutaient éperdument de Sao Paulo en raison de l’absence totale de richesses à exploiter. Sampa était alors l’endroit le plus pauvre de toute la colonie.
Au 18 et 19ème siècles, la ville gagna peu à peu ses lettres de noblesses en devenant un lieu de transit incontournable pour les aventuriers partant explorer l’intérieur du continent afin de poursuivre le processus d’expansion de la colonie.
Disons que les temps ont bien changés depuis…
Presque 460ans après sa fondation, Sao Paulo est aujourd’hui la 12ème ville la plus populeuse au monde (21 millions d’habitants), la capitale financière du Brésil, et l’une des 10 villes les plus dispendieuses où vivre sur Terre.
Fait surprenant, c’est aussi la ville comptant le plus d’habitants à descendance italienne (battant toutes les villes d’Italie) sur la planète (il y eu une forte immigration italienne après l’indépendance du pays).
Tout n’est cependant pas rose. On raconte que près de 10% des habitants de la mégapole vivent dans des favelas (bidonvilles) en périphérie de la ville.

SAO PAULO VERSION 2017
Comme Tanzi l’a si bien imagé; « Sao Paulo est comme un yogourt nature… on cherche la saveur ».
Malgré tout, quelques endroits valent le détour;
PARQUE IBIRAPUERA

Immense parc au milieu de la ville, avec des bâtiments de Oscar Niemeyer (pour les architectes) et de jolie lacs avec des signes noirs, l’endroit est un incontournable.


AVENIDA PAULISTA

C’est l’artère la plus connue de Sao Paulo, supposément la séparation entre la vieille et nouvelle ville (je n’ai vu aucune différence… du béton à l’extrême des 2 cotés).


2 éléments ont retenus mon attention;

– Murale de Oscar Niemeyer,


– Museu de Arte de Sao Paulo (le Musée des Arts de Sao Paulo) et son impressionnante architecture sans colonne sur plus de 70m.


PLAÇA DA SÉ

Place principale au coeur de la (très laide) vieille ville, avec une belle cathédrale bordée par une allée de palmiers.




Contrairement aux autres méga villes du continent sud américain (Buenos Aires, Santiago, Lima, Quito et Medellin), Sao Paulo manque de cet intangible (pouvant s’apparenter à une âme) qui fait la différence entre un endroit ordinaire et un endroit à ne pas manquer.
En d’autres mots; sauf si vous êtes un architecte, vous pouvez passer votre chemin.

Publié par Nicolas Pare le 21 février 2017

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